Ils se sont réunis à Yaoundé dans le cadre d’un atelier d’information sous la bannière du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar).
A en croire le député Jean Jacques Zam, coordonnateur national du Repar, le Cameroun bénéficiera bientôt, d’importants financements. Lesquels décaissements de fonds, iront aussi aux autres pays à large couvert forestier. De ce qui précède, il est capital d’outiller les uns et les autres sur les enjeux les problématiques liées à la bonne gestion des ressources financières y afférentes. Fonds qu’on dit le pays devoir recevoir en vertu du processus de Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (Redd+).
Aussi faudra-t-il que le Cameroun, pour bénéficier de ces financements somme toute consistants, « devra montrer patte blanche », a cependant nuancé Jean Jacques Zam au détour de l’atelier d’information. La mise en garde du député est d’autant plus pertinente dans un environnement marqué par une corruption qu’on dit rampante dans le secteur de l’exploitation forestière. Toute chose qui donne de l’emphase à l’initiative avant-gardiste du Repar qui entend aussi lutter contre la déforestation.
Ayant pour adjuvante l’Organisation non gouvernementale (Ong) Transparency international, branche Cameroun, le Repar, affirme-t-on, espère bien tordre le cou aux pratiques managériales néfastes devenues un mode d’emploi dans l’exploitation forestière. « Le secteur des forêts est de plus en plus gangréné par la corruption », a sans ambages, fustigé Jean Jacques Zam.
Un constat qu’on dit étayé par des révélations accablantes d’Ong comme Greenpeace, Forest monitor et le Centre pour l’environnement et le développement (Ced). Ong qui selon des sources remontant à 2003, ont estimé à 11 milliards francs par an, le préjudice subi par le Cameroun en terme d’exploitation illégale des ses forêts.
C’est alors que l’atelier tenu il y a quelques jours au siège de l’Assemblée nationale à Yaoundé, avait-il pour but, d’inciter les parlementaires du Réseau à actionner les leviers législatif, politique et institutionnel pour plus de transparence et de réédition des comptes liés au financement du processus Redd+
Au final, l’on espère des travaux de la capitale, la mise sur pied avec efficience, de la stratégie nationale Redd+, laquelle aux dires des uns et des autres, devra sortir des fonts baptismaux d’ici cette fin d’année courante.