La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est au cœur des critiques, cela a toujours été le cas. Les uns et les autres trouvant que le président de l’instance Samuel Eto’o Fils et son comité exécutif peuvent faire mieux en ce qui concerne leur gestion à la tête de la fédération.
Le sujet de l’heure est l’équipe dirigeante de la Fecafoot qui ne comporte aucun anglophone, tous ont été chassés au profit des Bassa, relève le lanceur d’alerte Boris Bertolt dans son intervention ci-dessous.
La situation dans gestion de la Fecafoot est très préoccupante . L’on n’aura jamais assisté à un tel niveau d’ethnicisation dans le processus de nomination au sein de la Fecafoot où il est désormais évident qu’il existe une surreprésentation des Bassa au détriment des autres groupes sociologiques.
À titre d’exemple, aucun anglophone dans l’équipe managériale. La dernière anglophone, Mewanu Latrae Eduke épouse Edjua a été remplacée aux ressources humaines par une Bassa, recrutée quelques semaines auparavant. Ces derniers sont non seulement surreprésentés ; mais occupent les postes les plus importants. Tenez : président de la Fecafoot : Samuel Eto’o, Bassa. Directeur de cabinet : Camille Loe, Bassa. Secrétaire général : Mandong Isaac Noé, Bassa.
Agent comptable : Oum de Djong Armel, Bassa. Directeur marketing : Benjamin Pondi, Bassa. Directeur financier : Etombi Annette, Douala-Bassa. Directeur des ressources humaines : Ngo Nouck Hortense, Bassa… Il s’agit d’une liste non exhaustive.
Plus encore, au cours de la dernière Assemblée générale, pour remplacer Boubakary Bello alias Kariwa, 2e vice-président de la Fecafoot décédé en février 2023, la logique aurait voulu qu’il soit remplacé par un ressortissant de sa région d’origine, sauf que Samuel Eto’o va proposer pour entrer au comité exécutif et remplacer Karima un autre qu’il connaît bien, Pierre Batamack, également Bassa comme lui.
À cette allure, les soutiens de Samuel Eto’o, éparpillés un peu partout dans le pays, peuvent se désolidariser du grand 9, vu qu’il ne veut traiter qu’avec les Bassa, une attitude jugée trop égoïste et discriminatoire.