Au port autonome de Douala, grande infrastructure censée faire tourner l’économie nationale, beaucoup de pratiques malhonnêtes existent, la plupart connues des autorités qui ne lèvent pas leur petit doigt.
Il semble que le secrétaire général de présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh empêche une enquête de la Chambre des comptes sur les malversations financières au port autonome de Douala.
C’est ce que nous apprenons, le lanceur d’alerte Boris Bertolt écrit que « les criminels sont solidaires. C’est un secret de polichinelle. Ainsi, suite aux nombreuses dénonciations sur la mauvaise gestion du port autonome de Douala par le sicilien du PAD, Cyrus Ngo’o, la Chambre des comptes a décidé de lancer ses investigations ».
Sauf que mis au parfum, dit-il, « le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh décide d’empêcher les investigations. Ainsi, il va adresser au président de la Chambre des comptes une correspondance lui intimant de stopper toute initiative dans le sens de voir clair sur la gestion de cette structure étatique. Le processus d’enquête au PAD sera stoppé net ».
Bertolt reconnait que c’est « rien de surprenant dans la démarche de Ferdinand Ngoh Ngoh qui a tout intérêt que l’État ne mette pas son nez dans les scandales qui agitent le PAD : l’endettement du PAD à près de 200 milliards de francs CFA ; la réparation de la drague Chantal Biya à près de 2 milliards de francs CFA ; 30 milliards de francs CFA dépensés en 2021 pour l’acquisition de 2 dragues ; 50 milliards de francs dans l’affaire Portsec ».
Ainsi que l’indique Bertolt, « c’est sur ce dernier dossier que Ferdinand Ngoh Ngoh et Cyrus Ngo’o ont intérêt à se protéger mutuellement. Cette affaire portant sur le projet de sécurisation du PAD d’un montant de 50 milliards de francs CFA fait l’objet d’une investigation au Tribunal criminel spécial et Cyrus Ngo’o a déjà été auditionné par les enquêteurs du TCS ».
Que dit Ngo’o ? Il a dit avoir obéit aux instructions du SGPR, l’homme à la punk. Sauf que les enquêtes ont montré qu’une partie de l’argent s’est retrouvée dans des comptes dans les paradis fiscaux tels que le Luxembourg et le Liechtenstein. Avec également l’acquisition d’une villa à Los Angeles aux États-Unis selon le lanceur d’alerte.