Mis en coupes réglées par son actuel patron, Samuel Mvondo Ayolo, ce service névralgique du palais d’Etoudi est transformé depuis le départ de Martin Belinga Eboutou de regrettée mémoire, en pétaudière où les détournements financiers ont le vent dans le dos.

A l’unanimité, les collaborateurs de l’actuel ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, affirment n’avoir pas gagné au change avec son arrivée et le départ de celui de feu Martin Belinga Eboutou. Ceux-ci accusent ce « dandy à femmes » d’être trempé dans quasiment tous les dossiers scabreux de la République. Pis encore, grâce aux détournements massifs effectués, il fait étalage de sa fortune insolente constituée des investissements immobiliers d’envergure et d’un portefeuille très matelassé.

Actuellement, par exemple, le Dcc serait aurait des chantiers à Mbankomo, à Odza et à l’Hippodrome à Yaoundé, puis Sangmélima, entre autres.

Selon certaines sources, ce proche collaborateur du chef de l’Etat qui dépouille tous les courriers qui lui sont destinés en retenant ceux des personnes dont les têtes lui déplaisent, passe le clair de son temps à envoyer des enveloppes pleines des sous à ses multitudes de maîtresses. On parle par exemple de la grande sœur de Coco Emilia qui serait sa préférée en ce moment, une certaine Rosine Mouchili (en image ci-dessous), qui à l’occasion de son 50e anniversaire, il y a quelques jours, a reçu de lui, deux Prado Land Cruser. Avant, cette dame a bénéficié d’une villa, et d’un appartement en construction à hauteur de 300 millions de Fcfa, argent reçu cash dans un sac.

Last but not least, ce vol simulé à la présidence de la République, dans son bureau, par le Dcc, au 2e étage de la présidence, proche de celui du chef de l’Etat, pour justifier les 6 milliards débloqués par le ministère des Finances pour un voyage qui finalement n’a pas eu lieu. Contraint à restituer cet argent qui serait déjà dilapidé, par l’argentier national avec le soutien du président de la République, Samuel Mvondo Ayolo n’avait donc pas choix.

Ainsi, l'argent du contribuable est dilapidé par ces délinquants à col blanc pendant que la flambée des prix sur le marché et cherté de la vie déciment le bas peuple.