• Ils ont tenté d’extorquer 500 millions de FCFA à Amougou Belinga

• Ils ont été inculpés par la juge d’instruction ce mardi 19 avril 2022

• Une deuxième enquête était ouverte


Le verdict vient de tomber. Le juge d’instruction a situé les 9 agents des impôts qui ont tenté d’escroquer Amougou Belinga. Ils ont tous été inculpés.

Ils sont 9 Agents des impôts à avoir tenté de voler 500 millions à Jean Pierre Amougou Belinga, Président du Groupe l’Anecdote. Ils ont tous été inculpés ce jour par la juge d’instruction.

Une deuxième enquête venait d’être ouverte et ils sont tous passés devant la juge Aissatou ADAMOU ce mardi matin. Tous ont été inculpés pour des faits de concussion, Corruption, abus de pouvoir.

« En bref la procédure est lancée, dans les tous prochains jours, chacun passera à son tour devant la juge pour être entendue et dire s’ils ont reçu de l’argent ou pas. Une étape sensible où certains pourraient recevoir inéluctablement des mandats de dépôt pour la prison centrale de kondengui si les faits reprochés sont avérés », rappelle le journaliste Bertolt.

En ce qui concerne les 9 inculpés, il s’agit de:

1- Odi Joseph, chef de division des enquêtes et du contrôle fiscal à la direction générale des impôts ;

2- Mvogo Emeline, chef du centre régional des impôts du Centre ;

3-Mohamdou Tidiani, inspecteur vérificateur au centre spécialisé des impôts des professions libérales et de l’immobilier à Yaoundé ;

4-Dai-Awe Pauline epse Tabouli, chef du centre spécialisé des impôts des professions libérales et de l’immobilier à Yaoundé ;

5-Languel devert, inspecteur vérificateur au centre spécialisé des impôts des professions libérales et de l’immobilier à Yaoundé ;

6-Amadou, chef de la division du contentieux à la direction générale des impôts ;

7-Amia Mounamba Gérard, chef de cellule du contentieux au centre régional des impôts du Centre.

8-Ngono Marguerite Edwige epse Ngwem II, chef de la brigade de contrôle et de vérification du centre spécialisé des impôts des professions libérales et de l’immobilier à Yaoundé.

Ils ont donc été dans un premier temps renvoyé chez eux et chacun devra comparaître libre.