• Étienne Eboudap a été gardé à vue à la police judiciaire à Bonanjo
• Il est accusé par son ex-patron de radio Carrefour de vol de dictaphone
• Il a recouvré la liberté
Après 10 jour de garde à vue à la police judiciaire à Bonanjo, Douala, le journaliste Étienne Eboudap a recouvré la liberté. Notre confrère est accusé par son ex-patron de radio Carrefour de vol de dictaphone.
Selon nos informations, informé de cette privation de liberté "abusive et sans preuves", le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), branche du Littoral s’est saisie de cette affaire et est parvenu à obtenir la libération de ce dernier.
Il faut souligner que le directeur de la Radio Carrefour, ne dispose d'aucune preuve du vol du dictaphone par son ancien employé, s'est basé sur les déclarations dune voyante qui est probablement son parrain spirituel.
"Le journaliste Etienne Eboudap enfermé depuis 3 jours à la PJ de Bonanjo. Il a été accusé par le Patron de Radio Carrefour, qui déclare avoir perdu un dictaphone de marque TASCAM. Les faits remontent à Mai 2021. L'équipe de reportage constitué de deux journalistes était sortie avec pour une couverture vers le Carrefour 3 morts… Il y a deux mois, Etienne a été limogé pour avoir eu un accrochage avec le Directeur technique. Lundi dernier, le Patron, Monsieur Moulion réunit le personnel et déclare qu'il a retrouvé le sac vide dans son bureau, et que l'appareil a disparu. Il fait appel à une voyante à Yaoundé et il donne les noms des deux reporters pour savoir qui des deux a volé. Le personnel demande qu'il donne les noms de tout le personnel, il refuse. Il refuse et ne donne que les noms des deux reporters. La voyante lui dit que c'est Étienne", avait écrit le journaliste Boris Bertolt dans une alerte.
DOUALA : LE JOURNALISTE ETIENNE EBOUDAP EST VICTIME D’UNE INJUSTICE FLAGRANTE
Le journaliste Etienne Eboudap est désormais libre. Quelques temps après son limogeage du pour un accrochage avec le directeur technique de sa radio, il a été rappelé par son directeur qui lui reproche d'avoir pris un dictaphone. Le directeur de la radio ne dispose d'aucune preuve du vol du dictaphone par son ancien employé. Mais il est dit que ce dernier a été désigné comme le voleur par une voyante qui est probablement le parrain spirituel du DG de Radio Carrefour. Dans une tribune, un Camerounais ressort les violations des droits de l’homme des madias, qui pour lui est injustement incarcéré.
Douala : INTERPELLATION ET GARDE Á VUE, AU MÉPRIS DE TOUTES LES DISPOSITIONS LÉGALES ET REGLEMENTAIRES DU JOURNALISTE ÉTIENNE EBOUDAP.
Depuis le 08 Novembre 2021, Etienne Eboudap remercié malgré lui de radio Carrefour à Douala, après un bref séjour dans l'entreprise, rappelé au fallacieux motif de reprendre le travail; croupi dans l'une des cellules de la Police judiciaire à Bonanjo. Il est accusé par le promoteur de cette radio d'avoir "volé" il ya des mois, un dictaphone de marque Tascam. Aucune preuve établie de suite d'une véritable enquête menée à la régulière pour l'incriminer, en dehors du verdict d'un medium à Yaoundé, consulté à distance. C'est une fois livré aux agents de la police nationale, après un coup de fils, adressé à un procureur de la république, qu'une plainte a été rédigée contre lui à la radio. En attendant la suite de ce très mauvais film du boss de l'entreprise M Mouliom, relevons en tout de même quelques curiosités.
Les curiosités dans cette affaire :
1/ De retour du terrain, le document prouvant que l'appareil avait été remis, retrouvé chez la personne en charge du matériel, un certain Abdel proche du promoteur de la radio a disparu. Alors qu' il a été présenté au déclenchement de cette scabreuse affaire.
2/ Le promoteur sait lui-même et il l'a souvent dit, à se fier à son entourage, que ses frères lui vole ses biens. Quelques jours avant il avait renvoyé son cadet, un certain Kadhafi . C'est dire que avant qu’Étienne Eboudap ne soit dans cette entreprise, il y avait des choses volées par les siens.
3/ C'est des temps après le retour du terrain et des mois après qu'il soit remercié que Étienne Eboudap est accusé. Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
4/ Au lieu de mener une enquête à la régulière, c'est un médium que M.Mouliom consulte et envoies seulement deux noms. Ceux de Étienne Eboudap et Mariette Nana avec qui il était en reportage ce jour là (Il ya des mois). Cette dernière a été contrainte le 09 Novembre 2021 de se porter dans une déposition comme témoin à charge contre Étienne. Pour ne pas être accusée de complicité et écoper elle aussi. Le moindre mal étant la perte de son job.
5/ Pour torpiller la vérité, Jeudi 11 Novembre 2021, le neveu Abdel sous la pression, va lui aussi faire une déposition pour clouer Étienne Eboudap. Malheureusement pour lui, il va mal cacher sa langue fourchue dans des contradictions criardes. Gardé à vue pendant des heures, il ne passera pas le week-end en cellule grace au pouvoir de l'argent. Contrairement à Étienne. Malgré la médiation menée auprès du promoteur de la radio de la Nouvelle route Bonadibong à Akwa , par le syndicat national des journalistes camerounais (SNJC) à travers son secrétaire général Charles Nforgang.
6/ Une jeune journaliste nommée Marie Jacqueline Demanga, recrutée il ya peu à radio Carrefour, ne voulant pas continuer à vivre ce spectacle ubuesque, a démissionné. Elle en sait sûrement beaucoup.
7/ Les ondes de la 106.3 Fm vont davantage se brouiller lorsque inattendument quatre radioteurs (Mariette , Manuela, Hervé et Barthélemy ) figurants de ce court métrage sont remerciés (temporairement) par son auteur, scénariste et réalisateur au motif d'une restructuration de l'entreprise appelée à tenir ses quartier dans la commune de Douala 4e.
Des sources sûres, la famille de l'infortuné journaliste qui continue de clamer son innocence, est prête à délier les cordons de la bourse pour payer le prix afin de lui éviter la prison.
Qu' on se le dise clairement pour être bien compris. Il n'ya aucune prétention à dédouaner à tout prix Etienne Eboudap qui devrait encore être couvert de la présomption d'innocence et non de culpabilité. Ce qui est à dénoncer énergiquement, c'est d'abord la manière dont il a été interpellé, embastillé; puis les manigances entreprises pour tronquer la vérité. Nous en appellons au strict respect des procédures en matière d'interpellation et d'enquêtes préliminaires policières en vue de la manifestation de la vérité devant cour.
Cette affaire qui ne fait que commencer à défrayer la chronique n'est pas sans rappeler celle d'un magnat de médias, qui par un simple coup de fils à un procureur de la république, fit arrêter à Yaoundé, son employé au mépris de toutes les dispositions légales et réglementaires.
Qu' ils sont encore avérés ces propos de La Fontaine extraits de " Les Animaux malades de peste" : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ".
Il faut que ça cesse ! Et pour que plus jamais ça, il est attendu des hommes et femmes de médias, syndiqués ou non, qu' ils se mobilisent et se fassent entendre. On ne fera pas le bonheur des techniciens de l'information et de la communication malgré eux.