LIYEPLIMAL n’a aucun agrément dans le secteur de la cryptomonnaie. C’est ce qui ressort de l’audition de Emile Parfait Simb le 30 mars dernier au parlement. Le rapport de la commission des finances et du budget lu et distribué aux députés ainsi qu’à la presse le mercredi 30 Mars contient une révélation troublante comme le souligne Focus Media Info.
A la page 07 on peut lire que lors de la discussion générale avec les commissaires, l’un d’eux a interrogé le ministre sur la situation administrative de « LIYEPLIMAL », structure qui serait spécialisée dans la cryptomonnaie, la réponse de Louis Paul MOTAZE est à retrouver dans l’avant dernier paragraphe de page 09 « En ce qui concerne la situation administrative de « LIYEPLIMAL » structure qui serait spécialisée dans la cryptomonnaie, le représentant du gouvernement a affirmé qu’a date , aucun agrément n’a été accordé à une quelconque structure pour exercer dans ce domaine »
Le rapport de la commission des finances et du budget nous apprend que des réflexions sont menées au niveau de la COBAC afin de réglementer ce secteur d’activité. Alors si tel est le cas, sous quel régime fonctionne LIYELIMAL qui continue de défrayer la chronique ?
D’après un post de Boris Bertlot, Emile Parfait SIMB le promoteur de cette structure a comparu le Mercredi, 30 Mars 2022 pour la première fois depuis un an au tribunal de grande instance du Wouri. Face à lui, une dizaine de collaborateurs en geôle. Il est interrogé, d’abord par le Parquet, ensuite par les avocats de ses employés sur le mécanisme qui a permis à sa plateforme, « la plus sécurisée au monde » selon ses propres dires, de perdre en limos, l’équivalent de 2,1 milliards de francs CFA. Mais surtout, comment il a pu imputer ce « bug informatique » à ses collaborateurs, dont deux ses neveux.
BB affirme que « C’est le début d’une séquence judiciaire terrible qu’enclenche le Madoff Camerounais après avoir été protégé des mois et des mois par toute une mafia. Lundi dernier déjà l’un de ses plus fidèles lieutenants au Canada, avait été convoqué par la Police Judiciaire sur commission rogatoire du Procureur de la République. Avant lui c’est M. Simb lui-même qui avait été visé aussi bien par des plaintes aux Etats Unis, au Canada, mais aussi au Cameroun où les diplomates de plusieurs pays ont déjà alerté Etoudi sur les risques que le maintien en liberté de ce dernier faisait courir à l’épargne de leurs ressortissants et à la stabilité régionale du fait des flux financiers illicites qu’il manipule. » Le temps de la justice n’étant pas celui de la presse, nous attendons patiemment le dénouement de cette affaire qui alimente les réseaux sociaux. Le Wait-and-see s’impose.