Au Cameroun, une affaire troublante et persistante fait surface, mettant en doute le rôle de la DGSN (Direction Générale de la Sûreté Nationale). Depuis quelques mois, des individus malveillants se font passer pour des représentants de la DGSN pour escroquer les citoyens camerounais sous prétexte de fournir une Carte Nationale d'Identité (CNI) express en 48 à 72 heures. Ils envoient un formulaire à remplir et demandent un paiement de 15 500 FCFA via des services de paiement mobiles tels que OM et MoMo.

Cependant, le véritable tour de passe-passe se produit lorsque les victimes se rendent compte que ces arnaqueurs n'ont nulle intention de fournir les services promis. Les citoyens, croyant avoir pris une voie rapide pour obtenir une CNI, se retrouvent les mains vides, avec seulement un reçu de paiement et le stress de continuer à renouveler la validité de leur récépissé CNI sur un document déjà surchargé.

Ce qui est particulièrement préoccupant, c'est que cette arnaque semble perdurer depuis des mois, avec une réaction relativement passive de la DGSN. Bien que la DGSN ait publié un communiqué pour se disculper et dénoncer ces imposteurs, les numéros de téléphone cités dans ces faux documents continuent d'être utilisés par les escrocs en toute impunité. À ce jour, aucun d'entre eux n'a été appréhendé ou poursuivi.

Cela soulève des questions importantes et légitimes de la part des citoyens camerounais, qui se demandent pourquoi la DGSN n'a pas encore mis fin à ces pratiques frauduleuses. Les interrogations se divisent en deux axes principaux : est-elle coupable d'inaction ou, pire encore, complice des arnaqueurs ?

Il est essentiel de rappeler que la DGSN est chargée de maintenir la sécurité et l'ordre au Cameroun. Son incapacité à mettre un terme à cette arnaque persistante suscite des inquiétudes quant à son efficacité et à son engagement envers la protection des citoyens. Les suspicions de complicité, bien que graves, ne doivent pas être prises à la légère. Il est donc crucial que la DGSN prenne des mesures rapides et efficaces pour identifier et arrêter ces coupables, restaurer la confiance de la population et mettre fin à cette arnaque qui perdure.

En fin de compte, l'enquête sur cette affaire continue, et la DGSN est sous pression pour clarifier sa position et prendre des mesures concrètes pour protéger les citoyens contre ces escroqueries. La question demeure : la DGSN est-elle coupable, complice ou victime d'arnaques perpétrées en son nom ? Seule une action diligente pour mettre fin à ces activités frauduleuses permettra de répondre à cette question.