Le DGSN, Martin Mbarga Nguele sera convoqué dans les prochaines semaines par la justice, dans le cadre d'une affaire qu'il avait perdu face au commissaire Nkolo Thomas Claude, victime de la fureur du patron de la police.

D'après des informations publiées par l'hebdomadaire du monde juridico judiciaire Kalara, le commissaire de police Nkolo Thomas Claude, a déposé une plainte devant les tribunaux, contre le patron de la police camerounaise, Martin Mbarga Nguele.

Le commissaire qui était en fonction au commissariat de sécurité publique de Mfou, avait été viré de son poste il y a 3 ans pour indélicatesse et autres manquements dont il se serait rendu coupable. Il a ensuite attaqué la décision du DGSN en justice et a obtenu gain de cause. Mais grande fut sa surprise de constater qu'après la décision de justice, il a encore été frappé d'une sanction par le DGSN. Des raisons qui l'ont poussées à prendre sa retraite anticipée.

"Le cœur du commissaire de police Nkolo Thomas Claude saigne de chagrin à cause d’une sanction disciplinaire. Une situation qui l’a poussé à prendre sa «retraite anticipée». Raison pour laquelle il poursuit la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) devant le Tribunal administratif du Centre pour se faire payer une indemnisation à hauteur de 100 millions de francs. Le dédommagement sollicité représente, selon lui, la réparation des préjudices qu’il dit avoir subis suite à ses ennuis de santé provoqués par ses démêlés professionnels. L’affaire a été examinée le 4 avril 2023", lit-on dans l'article publié par Kalara.

"Alors qu’il dirigeait le Commissariat de sécurité publique de Mfou, M. Nkolo a été débarqué de son poste par un décret du chef de l’Etat signé le 7 août 2020. Moins d’un an après sa nomination. On lui reprochait plusieurs manquements et indélicatesses présumés dans l’exercice de ses fonctions. Il s’est tiré d’affaires avec la sanction de «blâme avec inscription dans le dossier» de carrière. M. Nkolo a attaqué la décision devant la justice et il a entièrement eu gain de cause. En fait, le blâme avait été annulé pour excès de pouvoir. En principe, l’affaire était donc close. Mais, le Dgsn a décidé de rouvrir les hostilités. Pour les mêmes griefs différemment qualifiés, le patron de la police infligeait à nouveau à son collaborateur une nouvelle sanction en octobre 2020, cette fois la «réprimande». Ce qui privait l’intéressé d’une année d’avancement", ajoute le journal.