Actualités of Tuesday, 3 October 2017

Source: lecourrierducameroun.com

DGSN: un ex-agent des renseignements victime d’une tentative d’assassinat

Le Docteur Guy Parfait Songue était en direct sur Youtube, dimanche dernier Le Docteur Guy Parfait Songue était en direct sur Youtube, dimanche dernier

Guy Parfait Songue accuse le régime de Yaoundé d’avoir voulu l’assassiner. L’universitaire qui se trouve en ce moment aux États-Unis a par ailleurs fait des révélations fracassantes sur les sectes qui font la pluie et le beau temps au sein de l’establishment, ainsi que sur ses relations avec les milieux du renseignement camerounais.

Le Docteur Guy Parfait Songue était en direct sur Youtube, dimanche dernier. L’universitaire qui se présente également comme le général de Dieu a formellement accusé le régime de Yaoundé d’avoir voulu l’assassiner en octobre 2015. « Le régime de Biya m’a utilisé pendant sept ans sans me payer et a essayé de m’assassiner ».

« J’ai travaillé pour les services de renseignement camerounais et je n’ai pas été payé…Le régime Biya utilise beaucoup les écoutes téléphoniques ».
« J’ai tué et brûlé la panthère d’un ministre en fonction…Cette panthère lui a coûté 25 millions de Fcfa » ou encore « Beaucoup de membres du gouvernement sont dans une secte qu’on appelle Eckankar, c’est une secte indienne ».

« Ils ont tué Ateba Eyene, ils ont tué Pius Ottou…Lorsque vous gagnez un marché, si vous n’êtes pas des leurs, ils ne paient pas »
Le Docteur Guy Parfait Songue avoue avoir fait des travaux d’expertise, jusqu’à lors impayés, pour le compte des services secrets camerounais.

« La majorité des hommes de Dieu au Cameroun ne servent pas Dieu, ils servent le diable » ou encore « Les camerounais sont atteints du syndrome de Stockholm… Ceux qui choisissent les ministres, les gouverneurs, les préfets sont des satanistes, ils sont parfois dans plusieurs sectes : Franc-maçonnerie, Rose-croix, illuminati…Eckanckar, Azazel. « Je n’ai pas peur d’eux… Je retournerai bientôt au Cameroun ».

S’agissant de la crise anglophone, le politologue demande au président de la république de prendre les mesures qui s’imposent dans les plus brefs délais.