Certains éléments de la police nationale camerounaise ne touchent pas leurs salaires en intégralité. Pour pouvoir toucher l'intégralité de leurs salaires, ils doivent accepter d'en donner une partie à certains hauts gradés de la Délégation générale en charge de la Sureté nationale (DGSN).
Un policier victime de ce système de vol des salaires des fonctionnaires de police, a décidé de briser le silence et de dévoiler le réseau qui opère à la direction des Ressources humaines et certainement sous le regard complice ou indifférents du patron e la police, le commissaire divisionnaire, Martin Mbarga Nguele.
"Je suis policier et sincèrement je regrette d'avoir choisi ce métier à cause des dirigeants actuels de ce pays. Aujourd'hui je suis incapable de subvenir à mes besoins tant personnel que de la famille aussi à cause d'un salaire statistique depuis ma sortie du ciap de mutengene en août 2020 et pourtant le délégué général nous avait promis via un communiqué radio que les avancements seront automatiques mais il se trouve que cela n'a jamais été le cas.
Je suis gardien de la paix de deuxième grade mais je touche le salaire de gardien de la paix de premier grade premier échelon. Même salaire avec les deux promotions qui sont sorties après moi(2022 et 2023) et pourtant le président de la République a déjà signé trois avancements le 185 depuis 3ans, le 205 et le 225 depuis presque 2ans.
Certains de mes promotionnaires qui ont des relations à Yaoundé ont déjà bénéficiés de tous leurs avancements et rappels en contrepartie de 30% ou 40% avec les fonctionnaires qui travaillent aux ressources humaines. Donc nous qui n'avons personne on doit mourir ou bien abandonner leur police? Tout celà sous le regard silencieux du DGSN.
Il pense que les nous qui n'avons personne allons faire comment pour nourrir nos familles aussi ? Quand c'est trop c'est vraiment lait. Je demande pardon au délégué général de voir le problème de notre promotion et qu'on mette tous nos avancements suivi de nos rappels chacun à droit au bonheur notre travail dépasse salaire qu'on nous donne. Merci".