Le Comité contre la torture examine aujourd'hui et demain la situation des droits humains au Cameroun. À cette occasion, plusieurs organisations de défense des droits humains, dont l'ACAT Cameroun, la FIACAT, Droits et Paix, ECPM et la Coalition mondiale contre la peine de mort, ont présenté un rapport alternatif conjoint mettant en lumière de graves préoccupations.
Ce document, soumis aux experts du Comité, pointe du doigt plusieurs manquements aux dispositions de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les organisations dénoncent notamment les défaillances dans l'accès au droit en garde à vue et à la justice, ainsi que les conditions de détention préoccupantes dans les prisons camerounaises.
Le rapport soulève également la question cruciale de l'accès aux soins dans les lieux de privation de liberté et documente des cas de torture et de mauvais traitements. La question de la peine de mort au Cameroun figure aussi parmi les points d'attention particulière de cet examen.
Cette session d'évaluation, qui se déroule les 13 et 14 novembre 2024, constitue une étape importante dans l'examen des pratiques du Cameroun en matière de respect des droits humains et de prévention de la torture.