Les formes armées centrafricaines opposent une rude résistance aux personnes mal intentionnées qui n’ont que pour mot d’ordre de créer la désolation au sein de la population.
Ce n’est pas un secret que les terroristes sévissent dans plusieurs pays africains maintenant, avec des victimes laissées partout où ils passent.
Il est parvenu aux oreilles de la rédaction de CamerounWeb que des militaires centrafricains ont été attaqués et tués près du territoire camerounais.
Les faits se sont produits à Nana-Mambéré qui est l’une des seize (16) préfectures de République centrafricaine, selon Wikipédia.
« Elle est située dans l'Ouest du pays. Sa superficie est de 26 600 kilomètres carré pour une population de 233 666 habitants en 2003. Son chef-lieu est Bouar », renseigne la plateforme.
Là-bas, une zone proche de la frontière avec le Cameroun, trois (03) militaires centrafricains ont perdu la vie dans une attaque rebelle.
On attribue l’acte criminel aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Selon les informations reçues, les assaillant ont tendu une embuscade aux forces armées centrafricaines.
Comme le souligne le général Zéphirin Mamadou, « les militaires étaient partis escorter un convoi des camions des marchandises en provenance du Cameroun quand ils sont tombés dans l’embuscade des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ».
« C’est près de la localité de Gallo, situé à cinquante-cinq (55) kilomètres de Bouar sur la route de Béloko, dans la préfecture de la Nana-Mambéré », précise le général.
Outre les trois (03) militaires tués, trois (03) autres ont été blessés. Ceux-ci ont été conduits de façon urgente à Bangui.
En l’état actuel des choses, en attendant d’autres résultats de l’enquête, les autorités centrafricaines accusent ou soupçonnent les rebelles du groupe Retour, Réclamation, Réhabilitation (3R). C’est une entité puissante formée par les peuls.
Mais aussi, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra serait très en colère de cet énième acte qui dépouille son pays de ses bras valides.
Des informations officieuses font même état d’une fureur de Touadéra vis-à-vis du Cameroun et son dirigeant Paul Biya qui n’aide pas assez la Centrafrique à neutraliser les rebelles qui pullulent le long des frontières qu’ils ont en commun.
Le président aurait déjà sonné la révolte dans son camp pour trouver les coupables de cet acte et les punir comme cela se doit, quitte à faire du œil pour œil dent pour dent.