Politique of Thursday, 29 June 2017
Source: lasymbiose-news.com
Fils de Mpodol, il est venu au monde le 25 avril 1957 dans le maquis. Soit une année seulement avant l’assassinat de son père Ruben Um Nyobè, ce fatidique 13 septembre 1958 aux environs d’Eséka. Celui que d’aucuns veulent présenter comme étant l’enfant prodige, Daniel Ruben Um Nyobè, est un ingénieur informaticien installé en France, qui veut à 60 ans s’impliquer davantage dans la vie politique de son pays, pour lequel son géniteur a payé le prix fort : celui du sacrifice suprême.
Ce que d’aucuns considèrent déjà comme une volonté d’instrumentalisation d’une icône nationale, il a été promu au poste de premier vice-président du Bureau du comité directeur de l’UPC. Nous étions alors le 27 mai 2017 à Yaoundé, au terme d’une réunion de ce Bureau du comité directeur de l’UPC. Interrogé sur ses ambitions politiques, l’intéressé rétorque d’emblée : « Quand on a été le fils de Ruben Um Nyobè, la politique fait partie de votre Adn. Mais il ne suffit pas d’être son fils pour être certain d’occuper une place de choix au sein du parti. Ça ne se décrète pas ; il faut être accepté par la base. Si mon père est aujourd’hui considéré comme la figure emblématique acceptée par la base, je prendrai mes responsabilités si un jour la base décidait de me confier des responsabilités ».
C’était sous la présidence du député Robert Bapooh Lipot, que le Comité directeur de l’UPC s’est ainsi réuni il y a quelques jours dans la capitale, pour se pencher sur des sujets épineux à l’instar de la guerre contre la secte terroriste Boko Haram, la situation dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, ainsi que les résolutions sur les grands défis qui interpellent le parti en cette veille de grandes échéances électorales.
Parmi les grandes résolutions prises par cette instance, figure donc en bonne place la promotion du fils du martyr Ruben Um Nyobè, dit le Mpodol (guide), à ce prestigieux poste. Au cours du traditionnel échange avec les médias à l’issue de ces assises, le secrétaire général de l’UPC a insisté sur le souci permanent de cette formation politique, de mettre au-devant de la scène la famille de Ruben Um Nyobè, « père de l’indépendance du Cameroun » comme il l’affirma.