Actualités of Saturday, 17 December 2016

Source: cameroon-info.net

David Eboutou annonce la reprise de sa grève de la faim

Elle débute le 19 décembre 2016. Il sera rejoint cette fois-ci par son compagnon d’infortune Patrick Elle débute le 19 décembre 2016. Il sera rejoint cette fois-ci par son compagnon d’infortune Patrick

La décision a été prise vendredi. Au sortir de l’audience qui a eu lieu au Tribunal de Première instance de Yaoundé Centre administratif, David Eboutou, emprisonné avec Patrick Sapack, sur dénonciation de Jean-Pierre Amougou Belinga, leur patron au sein de la télévision Vision 4, a annoncé la poursuite de la grève de la faim suspendue le 3 décembre 2016. Elle démarre le 19 décembre 2016. Eboutou sera cette fois-ci imité par son compagnon d’infortune. Ils expliquent leur décision par l’attitude du Procureur Ombouda, substitut du Procureur auprès du Tribunal de Première instance de Yaoundé.

«Le Procureur qui est venu nous rendre visite il y a quelques jours nous a pratiquement ignorés dans ses réquisitions aujourd’hui, et a activement œuvré pour qu’on retourne en prison, rejetant la demande de mise en liberté provisoire», rapporte Patrick Sapack sur Internet. Les deux hommes détenus à la prison centrale de Kondengui (Yaoundé) jurent de ne plus ni boire ni manger «jusqu’à ce que l’irréparable s’en suive».

David Eboutou annonce qu’ils n’attendront plus la nouvelle date de la prochaine audience de leur procès. Son compagnon de misère et lui ne comptent plus rencontrer aucun émissaire du ministère de la Justice. «Il est évident que la prison centrale de Yaoundé fera l’objet d’un drame dans les prochains jours ! Soutenez les faussaires, mais pas jusque-là !!!», dénonce David Eboutou sur son profil Facebook.

Eboutou et Sapack sont accusés d’avoir tenté de se faire payer 200 millions de FCFA au titre de leur contribution à la promotion de l’image du Président Sassou Nguesso et de son pays à l’occasion de la dernière élection présidentielle. Alors qu’ils attendaient de se faire payer leurs prestations, ils vont apprendre que leur patron, Jean-Pierre Amougou Belinga, a adressé une facture de 700 millions de FCFA au Président congolais. D’où leur décision de réclamer leurs rémunérations à ce dernier.