De faux agents d'ENEO ont été mis aux arrêts par la gendarmerie nationale du Cameroun. Le réseau de faux agents ENEO a été démantelé par les hommes en treillis le 22 mai dernier. Voici ce qui est réellement arrivé.
En effet, c'est suite à de nombreuses dénonciations et une plainte d'une dame contre des usurpateurs qui se sont présentés à son domicile comme des agents d'ENEO, les éléments du Service des Recherches Judiciaires de la Première Région de Gendarmerie ont ouvert une enquête.
C'est ainsi que le 22 mai 2023, les fins limiers ont interpellé un faux agent d'ENEO en flagrant délit d'arnaque au quartier Mvan. Son exploitation a conduit non seulement au démantèlement d'un réseau de huit faux agents Eneo, mais aussi à l'arrestation de quatre de ses complices.
La perquisition de leurs différents domiciles a permis de saisir un important matériel notamment des tenues de travail ENEO, des chaussures, des compteurs, des câbles électriques, des disjoncteurs, des pinces, des badges professionnels d'ENEO et des grimpettes. A cela s'ajoute des documents administratifs contrefaits à savoir des avis de coupure, des ordres de coupure, des ordres de mission, des fiches d'engagement, des convocations, des factures Eneo, etc.
Les suspects, dont certains sont des licenciés des entreprises sous-traitantes d'ENEO depuis des années, sont accusés de vols de câbles électriques et de matériels appartenant à ENEO, de trafic de compteurs Eneo, d'ursupation de titre de technicien ENEO, de faux en écriture publique et authentique, de cambriolage, de viol et d'agression.
En effet, ces individus qui sevissaient depuis quelques mois dans la ville de Yaoundé précisément dans les quartiers Mvan, Nsam, Efoulan, Dakar, Odza, Tropicana et Ekoudoum, trompaient la vigilance des usagers dans les domiciles à travers des stratagèmes tels que: la distribution de fausses factures et avis de coupure Eneo ou la vérification des compteurs prépayés pour inspecter le domicile de leurs victimes afin d'y cambrioler la nuit tombée. Ils menaçaient également les clients non à jour de suspension d'énergie électrique moyennant une somme de 20000 ou 30000 FCFA.
Les mis en cause sont tous passés aux aveux et seront mis à la disposition de la justice dans les prochains jours.
L'enquête ouverte se poursuit à la Première Région de Gendarmerie à la recherche des trois autres complices en cavale. »