Cette compétition avait été lancée depuis le 20 novembre 2015 par l’ESSTIC en partenariat avec l’OIF. Dimanche 22 novembre 2015, les lauréats ont été désignés. Etaient en lice, des journalistes, des codeurs, des développeurs, des infographes, des concepteurs graphiques ou audio visuels âgés de 18 à 35 ans.

D’après le journal Le Jour du mardi 24 novembre 2015, trois équipes de cinq personnes sur les dix équipes retenues ont été primées. « Au cours de ce marathon intellectuel de 48 heures, c’est finalement l’équipe «Makeagift » qui a remporté le grand prix Comme récompense, elle a reçu un chèque de 1. 967. 871 FCFA. Ariane Noutcha, membre de Cette équipe a affirmé que son groupe a développé une plate-forme et une application qui permettent aux utilisateurs d’aider des cas sociaux précis», lit-on dans les colonnes du journal.

Le groupe «Les jeunes dynamiques» qui ont proposé «Le journal des jeunes» empochent la somme de1.311.114 FCFA à la deuxième place et le dernier groupe primé, «Les révolutionnistes», a reçu un chèque de 655. 957 FCFA. Nous dit-on.

Les membres du jury ont évalué leur travail sur la base de 13 critères. Il s’agit entre autres, «du caractère innovant, de l’universalité, la valeur ajoutée, faisabilité, valorisation de la langue française, du coût, design et des images», nous dit le journal.

Pour Olivier Nana Nzepa, le chef de département des TIC à l’ESSTIC, «le but était de vivre les émotions que les jeunes de leur âge vivent ailleurs. J’ai pensé qu’étant dans l’enseignement pour donner le meilleur à mes enfants, je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité.» explique t-il en ajoutant que, «c’est dans cet esprit-là que j’ai organisé ce marathon qui, je l’espère, va être un événement sinon annuel, tout au moins biannuel, rotatif dans l’ensemble dans un premier temps, des universités d’Etat avec leurs spécificités et peut-être plus tard dans d’autres universités qui sont présents sur le territoire national», a-t-il précisé.

Pour lui, «l’originalité du premier prix, c’est le fait d’être un relayeur des cas sociaux qu’on voit à la télévision et ces candidats qui ont une préoccupation communautaire nous ont présenté une plate forme édifiante qui permet à l’ensemble de la société d’assumer sa responsabilité sociale en prenant en relais ces cas sociaux qui méritent attention. C’est cela qui a impressionné, il me semble les membres du jury».