Le témoignage a été publié tel que reçu par l'activiste Jorel Jacques Zang : « C'est une de votre légende qui vous écrit comme ça en larmes, car je ne sais même pas par où commencer, tellement je suis dépassée par les évènements et j'ai du mal à croire encore que ça m'arrive.

Je suis comme ça chez moi à Eligessono avec ma famille qui m'a retrouvée, je suis haut cadre d'administration et j'étais en mission ministérielle à Bertoua, normalement j'étais censée faire 5 jours pour parcourir cette région avec notre ministre mais finalement souffrante, je suis rentrée à Yaoundé aujourd'hui avec mon chauffeur et comme je ne me sentais vraiment pas bien, je n'ai pas voulu inquiéter mon mari au téléphone, car lui-même était en mission depuis quelques jours.

Du moins, c'est ce que je pensais et que ne fut ma surprise de le retrouver à la maison au lit avec ma propre fille. J'ai tellement mal que j'ai eu un tel choc que j'ai fait une crise d'asthme et heureusement, mon chauffeur était encore là pour me secourir, car ils ont fui par la fenêtre de la chambre principale à mes cris.

C'est mon chauffeur qui a alerté ma grande sœur qui alerte ensuite ma famille qui sont avec moi en ce moment à la maison et mon docteur qu'on a appelé. Leurs téléphones sont sur répondeur et personne ne sait où ils sont en ce moment. On a déjà appelé les collègues de mon mari mais rien.

Je ne sais pas comment cette abomination dans ma maison a commencé car je n'ai jamais imaginé ça, je suis venue en mariage avec ma fille quand elle avait à peine 3 ans donc c'est lui son père et jamais, je n'ai senti quelque chose de louche entre eux, on a eu deux enfants à nous qui heureusement ne vivent plus au Cameroun et je ne sais même pas comment leur raconter cela, bref je suis finie.

Je gère ça comment, pardon j'ai besoin des conseils, car ma famille me demande de me calmer, qu'on doit gérer ça en famille mais j'ai besoin d'avoir des conseils d'autres personnes, je suis tellement mal. Qu'est-ce que j'ai raté dans ma vie d'épouse ou de mère pour vivre ça ».