Diane Zogo, l'épouse du célèbre journaliste Martinez Zogo, enlevé le 17 janvier dernier et froidement assassiné vit dans la psychose depuis que ce crime odieux est survenu. Sa sécurité est compromise. Elle fait l'objet de filature et de menaces ces derniers jours. C'est ce que nous a appris Me Calvin Job, avocat des Ayants-droit de feu Martinez Zogo hier lors d'un point de presse à Yaoundé.


En effet ce lundi 20 février 2023 dans l'après-midi, Diane Zogo, en compagnie de son conseil, répondait à une convocation au groupement de gendarmerie situé au Sed pour y être auditionnée. Au cours de son audition devant la commission mixte d'enquête, elle a sollicité un besoin de sécurité, car il y a deux semaines, alors qu'elle se rendait chez son médecin, elle a remarqué que deux véhicules suivaient ses faits et gestes. Plus grave, le véhicule qui la transportait chez ledit médecin a été vandalisé. Le vitre arrière a été brisée. En retour, la commission mixte d'enquête lui a promis de réagir promptement face à cette sollicitation. Saisi, le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, Galax Etoga a immédiatement instruit le colegion de prendre des mesures pour cette affaire de sécurisation. À son tour, le colegion a contacté pour la circonstance le Chef d'escadron Gweha Baudouin, le commandant de compagnie de gendarmerie qui coiffe Yaoundé 3 et 4. C'est ainsi que le Chef d'escadron Gweha Baudouin accompagné d'une équipe de gendarmes parmi lesquels le commandant de la gendarmerie de Nkol-Nkondi où Martinez Zogo avait été enlevé, s'est rendu au domicile du défunt pour une séance de réunion d'environ une heure avec Diane Zogo et certains membres de famille. Lors de cette réunion Flash Ndiomo, le directeur de publication du journal Le Zénith était présent. Au sortie de cette concertation, le Chef d'escadron a rassuré la famille que des patrouilles vont désormais se succéder au domicile familial et au quartier pour veiller sur leur sécurité. Il a également promis de mettre à leur disposition une protection rapprochée de gendarmes en civils et en tenue. Aussi, d'autres promesses liées à des dispositions sécuritaires à prendre ont été évoquées. Nous nous abstenons d'en parler ici pour des mesures de prudence.


Soulignons également que, la veuve et certains membres de la famille ont exprimé leur mécontentement vis à vis du commandant de gendarmerie de Nkol-Nkondi parce que malgré l'enlèvement et l'assassinat de Martinez Zogo, il n'a mis aucun dispositif pour quadriller le quartier afin de protéger les riverains.