D'après le lanceur d'alerte et journaliste Boris Bertolt, des enseignants se plaignent de la mauvaise gestion au sein de cette université de l'Adamoua. Dans un scoop comme il a l'habitude de procéder, ce dernier met à nu avec des noms à l'appui la supercherie bien modelée par certains décideurs de l'Université.
« Dénonciation … Université de Ngaoundéré : un enseignant de la faculté des sciences de l'éducation dénonce le management...
“Nous sommes tous dépassés par l'anarchie et la dictature que nous inflige notre Doyen, le professeur MENYE NGA Germain Fabrice".
Nous savons qu'il crée des camps au sein de la faculté afin de nous dicter sa loi. Il nous dirige avec méchanceté et terreur. À chaque fois il ne manque pas de nous rappeler que si nous ne faisons ce qu'il veut, il ira rencontrer le ministre d'État, ministre de l'enseignement supérieur ou le premier ministre.
Intimidation, trafic d'influence et menace sont notre quotidien au sein de l'établissement.
Nos collègues d'autres établissements observent généralement les mouvements d'humeur lorsqu'ils n'ont pas leurs primes de recherche interne ou leurs droits de congé. Cependant chez nous, on ne peut oser observer ce mouvement de peur qu'il n'aille nous vilipender devant son ami le SGPR.
Un autre désordre qu'il est auteur et complice actuellement est la répartition des unités d'enseignement dans certains départements. Il admet que les chefs de département sous son contrôle, attribuent des unités d'enseignement à certains jeunes collègues n'ayant ni expérience ni Profil.
Comment peut-on attribuer 15 unités d'enseignement à un enseignant alors que d'autres n'en disposent que deux voire une. Il est triste de déplorer que notre Doyen a instauré la théorie de réseau dans la répartition des unités d'enseignement et dans la promotion au poste de responsabilité. Il enseigne dans tous les départements et a au moins 150 heures dans chaque département.
Étant chef d'établissement et Maître de Conférences, il ne devait pas excéder 175heures par an. Malheureusement en fin d'année, il avoisine les 830h par an.
Je rappelle aussi que depuis la période COVID-19, nous sommes toujours dans l'attente de la paie de nos heures complémentaires, certaines missions et droits de congé.” »