Actualités of Thursday, 8 December 2022

Source: InfoMatin N°1172

Dernière minute : Nouvelles révélations choquantes de l'agression d'Eto’o au Qatar

La scène, surréaliste, se déroule le soir du 5 décembre au Stade 974 de Doha La scène, surréaliste, se déroule le soir du 5 décembre au Stade 974 de Doha

Une agression de trop contre Eto’o et le Cameroun. Le Youtubeur algérien, à la sortie du Stade 974 de Doha, est en réalité membre d’un gang d’extrémistes, qui depuis le match perdu des Fennecs face aux Lions indomptables, le 29 mars 2022 à Blida, harcèle au quotidien le président de la Fecafoot. Y compris ses compatriotes, non sans les attaquer physiquement et verbalement.

La scène, surréaliste, se déroule le soir du 5 décembre au Stade 974 de Doha, au Qatar après la rencontre Brésil/Corée du Sud (4-1) des huitièmes de finale de la Coupe du monde. Le match vient de s’achever et le public se rue dehors. Samuel Eto’o, casquette bleue, chemisette blanche avec épaulettes et pantalon gris, est abordé par quelques personnes qui manifestement voudraient faire des selfies avec le président de la Fédération camerounaise de la discipline (Fecafoot), qui se prête volontiers au jeu avec le sourire.

C’est sur ces entrefaites qu’apparaît un autre individu à la peau blanche et en culotte. Le quidam se met en travers de la route de Samuel Eto’o et entreprend de le filmer en même temps qu’il prononce des propos qui semblent irriter son vis-à-vis. La star est visiblement piquée au vif. Son sourire disparaît aussitôt. Le ‘’9’’ décolle pour lui donner une correction, mais est retenu par deux des hommes avec qui il vient de se prendre en photo. Mais son harceleur, qui ne lâche pas prise, continue de vociférer dans sa direction. N’en pouvant plus, le «Pichichi» échappe à ses anges-gardiens, et assène un coup au Youtubeur d’un autre genre, qui se retrouve par terre. La scène, qui dure 56 secondes, est amplement partagée sur les réseaux sociaux au point de devenir virale en très peu de temps.

Plus tard, l’on apprendra que le harceleur, de nationalité algérienne et qui se nommerait Zaïdouni, a verbalement agressé le président de la Fecafoot, par ailleurs ambassadeur de la Fédération internationale de football association (Fifa) pour le Mondial 2022.

L’intrus aurait demandé à Eto’o à hauteur de combien il a corrompu l’arbitre gambien Bakary Papa Gassama, au sifflet le 29 mars 2022 à Blida, lors du match retour des barrages du Mondial ayant opposé les Fennecs aux Lions indomptables (1-2). S’en seraient suivies des injures racistes ayant fini par mettre Samuel Eto’o Fils hors de lui.

Échec de coordination.

Bien plus tard, l’on a appris, selon une dépêche attribuée à la chaîne Infosport+ que le fameux youtubeur algérien a, pour «agressions verbales», reçu l'injonction de la Fifa de se tenir hors des stades du Qatar jusqu'à la fin du Mondial. Un fin connaisseur de l’émirat pétrolier a soutenu que l’agresseur risque jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et une amende allant jusqu’à 2800 dollars. La loi au Qatar interdisant la prise de photos ou vidéos dans les lieux publics avec pour objectif d’offenser ou de dénigrer. Il s’agit du énième outrage subi par Samuel Eto’o, en particulier et la délégation camerounaise, en général de la part de journalistes et prétendus influenceurs algériens, qui ont continué de les harceler depuis le début du Mondial. Mais il y a plus grave.

Une autre source en effet, qui se veut sérieuse depuis Doha indique qu’en réalité, le dénommé Zaïdouni n’était qu’un poisson-pilote au service de toute une clique, bien décidée, à faire la peau au président de la Fecafoot. Ce n’est pas un hasard, soutient ladite source, si l’insulteur s’est retrouvé pile-poil devant sa victime, beaucoup d’autres de ses comparses ayant été postés à d’autres accès du Stade 974 de Doha pour ne pas manquer d’intercepter l’ex-sociétaire du Barça.

Mais il se pourrait ainsi que la coordination autour de l’acte d’attentat ait échoué au moment capital, les autres guetteurs n’ayant, du fait de la cohue à la sortie du stade, pas pu se retrouver à temps autour de Zaïdouni à l’heure de l’alerte et du passage à l’acte. Si leur scénario avait fonctionné, les présumés terroristes auraient alors profité de la mêlée pour fondre dans la nature après leur forfait. En tout cas, ce genre de crime – en cas du succès du plan machiavélique–aurait été particulièrement difficile à élucider.

Remember «tonton Albert»

«Toujours inconsolables depuis l’élimination, par le Cameroun sur leur propre sol du Mondial 2022, des extrémistes algériens se sont jurés de se venger autrement sur le premier officiel du football camerounais qui aurait le malheur de se retrouver sur leur route », révèle une source digne de foi.

Toujours est-il que, après la sortie des Lions indomptables du premier tour de la Coupe du monde, ‘’Echorouk’’, un journal algérien réputé pro-régime et présenté comme le plus vendu du pays, titre fièrement, sous la plume d’Ali Bahlouli : «Le Cameroun retourne fièrement dans la jungle sans pois chiches ni haricots.»

Ali Bahlouli se joint ainsi à quelques activistes de son pays, qui depuis l’élimination de leur pays pour le Mondial n’ont pas arrêté d’agonir d’injures racistes Karl Toko Ekambi depuis Lyon où il évolue. L’auteur du but de l’ultime minute à Blida, ayant propulsé les Lions indomptables au Qatar, est l’objet d’un harcèlement permanent.

Un certain Al Jazayri1, sur Twitter hier, a émis cette autre menace lourde de sens à l’endroit de Samuel Eto’o : « Remet un pied en Algérie et tu rejoindras tonton Albert.» Ce prénom rappelle tristement le sort d’Albert Ebossé, footballeur camerounais évoluant dans le club algérien de la JS Kabylie. Il est mort le 23 août 2014, après avoir été atteint par un projectile lancé par un spectateur à l’entrée des vestiaires. Depuis lors, des officiels algériens se sont employés à ce que l’affaire n’aille pas plus loin qu’un arrangement à l’amiable avec la famille du défunt, à laquelle la Ligue professionnelle algérienne de football et le club employeur ont promis le versement d’une indemnisation de l’ordre de 49,7 millions de francs Cfa.