• Valère Bessala réagit à l'arrivée d'Emmanuel Macron au Cameroun
• Il indique que Biya est fâché contre Macron
• Éric Essono Tsimi ne partage pas le même avis
La venue d'Emmanuel Macron au Cameroun a fait l'objet de la Une de plusieurs médias tant au plan national qu'international.
Ce dimanche, l'émission Canal Presse s'est consacrée à la question. Au plateau, on note la présence effective de Valère Bessala qui vient avec de nouvelles révélations.
Selon Valère Bessala Paul Biya a piégé Emmanuel Macron. « Biya est en colère contre la France. Il y a une peur de la part de Emmanuel Macron (…) Biya a piégé les intérêts français pour faire venir le jeune Macron au Cameroun », a commenté Valère Bessala lors de son intervention dans Canal Presse.
L'avis de Valère Bessala ne fait pas l'unanimité. Éric Essono Tsimi ne partage pas cette idée.
« Pour moi, la visite de Emmanuel Macron au Cameroun est essentiellement économique, pour défendre les intérêts économiques de la France. Elle intervient après une longue suite de cadeaux qui ont été faits aux entreprises françaises récemment », a-t-il confié.
« Emmanuel Macron s’invite au Cameroun. Il s’invite à la demande des hommes et femmes d’affaires français (…) La France ne craint rien au Cameroun. Il n’y a pas de déclin du français, au contraire. Les lusophones ne sont pas plus nombreux que les français. Le français est la langue étrangère, la plus enseignée aux États-Unis », a-t-il ajouté Eric Essono Tsimi.
Des secrets de Macron à Biya ; l'opposition tremble de peur
Encore quelques heures et Emmanuel Macron va fouler le sol camerounais avec toute sa délégation.
Quelques heures avant son arrivée, Rostand Akono Ze lance un grosse pique a l'opposition camerounaise.
« Ceux qui aiment aborder Macron en France, craignent encore sa visite au Cameroun », titre-t-il dans une analyse.
« Depuis l'annonce de la visite du président français à Yaoundé, tous les leaders de partis d'opposition et leurs militants tremblent de peur et dénoncent une tentative de succession anticonstitutionnelle qui se discuterait entre Emmanuel Macron et Paul BIYA. Comment comprendre ces alertes de l'opposition ? Quel est exactement le scénario si craint ? », se demande Rostand Akono Ze.
« Soyons sérieux, avant toutes choses rappelons que chaque pays a son histoire, au Cameroun c'est dans le respect de la constitution que le premier président est parti et le second est arrivé au pouvoir. Le président camerounais actuel a lui aussi déjà déclaré qu'il était contre l'idée d'un dauphin. "Le peuple camerounais fera son choix" avait-il déclaré. La constitution donc au Cameroun est claire et donne la possibilité a tous les camerounais de 35 ans et plus de se présenter comme candidat a l'élection présidentielle, il suffit d'être investi par un parti politique ayant au moins un élu ou réunir des signatures des élus et être candidat libre. Le champ est donc ouvert à tout le monde et tous les partis pour 2025. Chaque parti devrait donc se préparer, s'outiller et gagner des militants », explique t il.
« Le seul jeu sera celui d'une campagne électorale et d'un scrutin, et au bout le conseil constitutionnel va déclarer les résultats. Voilà ce qui est réaliste et réel. Toutefois, il faut comprendre les frayeurs manifestées dans l'opposition. Beaucoup parmi eux n'ont jamais compté sur les élections pour accéder au pouvoir », révèle Rostand Akono Ze.
« Ils ont opté pour des déstabilisation et des désinformations, le buzz et l'émotionnel. Certains ont pris l'habitude d'envoyer leurs militants activistes discuter dans les rues avec le président français. Macron a souvent jouer le jeu, faisant semblant de leur accorder de l'intérêt. Aujourd'hui que Macron vient chercher la paix auprès de Paul BIYA, ils ont raison de trembler ils craignent d'abord que Macron raconte tout au président BIYA en s'excusant, qu'il dénonce tout les camerounais avec qui il aura monté ces plans.