• La séance n’a pas pu aller à terme

• Le Sous-préfet n’a voulu rien entendre

• La formation était organisée par Fondation Friedrich Hébert


Le pouvoir camerounais avec ses autorités déconcentrées continuent de faire la misère aux partis politiques de l’opposition. Difficile de tenir de simples réunion et même des séminaires de formations. Des cadres du Mrc et du Sdf viennent de vivre une amère expérience.

Alors qu’un séminaire de formation à l’endroit des cadres des deux formations politiques précitées devrait se tenir à partir d’aujourd’hui Douala, la capitale économique du Cameroun, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Les autorités de la préfecture ont simplement débarqué pour mettre fin à la séance.

« Les responsables du SDF et du MRC se sont retrouvés ce jour à Douala pour une formation des communicants en communication politique. Elle devait se tenir du 16 au 18 Février à Bonaberi.Ce matin le sous-préfet de Douala 4eme accompagné des policiers et gendarmes ont débarqué à l’hôtel DK à Bonaberi et ont expulsé tout le monde. Le sous-préfet a argué que la Fondation Friedrich Hébert n’a pas obtenu d’autorisation », a pesté pour sa part le lanceur d’alerte Boris Bertolt

Cette situation n’est pas la première du genre. Elle tend d’ailleurs à devenir la norme. Même le droit de rassemblement et de réunion est manifestement dénié aux formations politiques de l’opposition qui n’ont plus de champ pour exercer leur activité. Les organisations de la société civile et même des ONG internationales aussi subissent le même sort. D’ailleurs, d’autres plus malchanceux, finissent en prison, lorsque les autorités débarquent dans les réunions pour ramasser les participants.