• Après un petit moment dans l’ombre, elle se montre

• Paul Biya est prévenu

• La lutte pour la liberté n’est pas encore terminée


Le mutisme un temps observé chez l’analyste politique Arlette Framboise Doumbe Ding n’est pas synonyme de retrait. Au contraire, la Camerounaise croit dur comme fer en ses convictions : le Cameroun doit se défaire de son président Paul Biya (89 ans) pour retrouver la liberté et la cohésion sociale.

Arlette Doumbe Ding a écrit une tribune sur sa page Facebook dans laquelle elle se moque royalement du camp de Paul Biya qui croit qu’elle a fini par lâcher le morceau.

Les Biyaïstes se frottaient déjà les mains croyant que j’ai abandonné le combat. Ô que non ! Une patriote authentique n’abandonne pas ses compatriotes à la prédation de la tyrannie.

J’ai gardé le silence un mois durant. A l’occasion j’ai lu ceux que je ne lis pas souvent. J’ai écouté ceux que je n’écoute pas souvent. Tout cela m’a enrichie et a contribué à renforcer ma conviction qu’on peut apprendre de tout le monde. Des plus petits comme des adversaires et même des ennemis.

Et surtout, dans l’intervalle, j’ai profité pour lire la vie et le combat de Nelson Mandela. Et j’ai mieux compris ce que signifie se sacrifier pour des grandes Causes. Notamment des causes comme la justice, la liberté ou la dignité humaine entre autres.

Je suis de retour. Je suis de retour avec les mêmes convictions mais avec une détermination encore plus forte qu’avant. D’autant plus forte que j’ai mieux compris la pertinence de la lutte pour la liberté, la justice et la démocratie dans un contexte de dictature comme celui du Cameroun. En lisant Mandela, j’ai mieux compris ce veut dire être intègre. J’espère pouvoir comme lui, ne jamais trahir mes convictions pour des raisons bassement alimentaires.

La lutte continue… La démocratie où la mort. Le peuple camerounais vaincra.