Actualités of Friday, 11 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Dernière minute : une haute personnalité politique française attendue au Cameroun

Ségolène Royal revient au Cameroun Ségolène Royal revient au Cameroun

• Il s’agit de Segolene Royale

• Sa fondation finance des projets à Bangangte

• Elle garde un mauvais souvenir de son dernier passage au Cameroun


Même si elle est plus ou moins en retrait dans la vie publique française, elle demeure une haute personnalité politique. Segolene Royale, ancienne ministre et candidate malheureuse à l’élection présidentielle en France, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est attendue au Cameroun. Selon les informations, la femme politique devrait atterrir demain 12 mars pour une activité au nom de sa fondation.
C’est le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui a donné l’information. Lors de son séjour, Segolene Royale devrait particulièrement visiter Bangangte, une ville du Cameroun en Pays bamiléké et chef-lieu du département du Ndé dans la région de l'Ouest

« L'ancienne candidate aux élections présidentielles françaises et ministre de François Mitterrand et de François Hollande, est attendue à Bangangte, ce 12 mars 2022 pour lancer les projets d'autonomie énergétique par les centrales solaires, de toutes les chefferies du département, financés par sa fondation :" DESIR D'AVENIR "Il faut souligner que L'ancienne compagne du président Hollande finance déjà l'éclairage public de la ville de Bangangte.

Annoblie par le roi des Bangangte, Ségolène est membre active du réseau international des princesses et reines mère (RIPREM), dont la marraine est Mme COURTES, son amie », souligne le lanceur d’alerte.

La dernière visite de Royale en 2018 s’était soldée par une polémique suite à un piège tendu par Célestine Ketcha Courtes



Ségolène Royale piégée par un cadre du RDPC à Bagangté

La candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007 en France est accusée de soutenir Paul Biya. Voici un échantillon des réactions enregistrées.

C’est une photo inédite. L’on y voit Ségolène Royal à gauche exhibant un pagne du parti RDPC (où l’effigie de Paul Biya est mise en évidence) également tenu par Célestine Ketcha Courtes (à droite sur la photo). La femme politique française et son hôte, la maire de la ville de Bangangté sourient. Pas certains internautes. Au-dessus ou en dessous de l’image postée et repostée ce samedi matin sur Facebook de nombreux opposants ou critiques du régime Biya s’en prennent à l’ancienne candidate à l’élection présidentielle française.
Elle est accusée de soutenir un dirigeant qui ne le mérite pas.



Carlos Ngoualem, conseiller municipal du parti d’opposition SDF écrit : « Ségolène Royal : la honte ! Qu’est-ce qui n’a pas marché ? » Tandis que Joel Didier Engo, activiste camerounais établi en France et qui milite pour la libération des « prisonniers politiques » détenus au Cameroun se demande si Ségolène Royal n’est pas cette « politicienne Has been de France en mission officielle ou privée de soutien au dictateur sanguinaire et Has been Paul Biya (85 ans, 36 années de pouvoir absolu)??? ». Et de poursuivre : « Décidément cette classe politique française, toutes générations et formations confondues, n'aura donc rien épargné à ce peuple en quête désespérée d'une alternance démocratique depuis plus d'un demi-siècle. Quelle tragédie ».

Edith Giscard Nono, journaliste sportif camerounais installé lui aussi en France dénonce ce qu’il considère comme un mauvais choix de la présidente de la région du Poitou Charente: « la dégringolade de Ségolène Royal au Cameroun soutenant ouvertement la candidature d'un président qui s'est ouvertement représenté après 36ans de pouvoir, les donneurs de leçons de la gauche sont à l'image du PS de mal en pire ».

Le journaliste de Médiafrique Radio Armand Rodolphe Djaleu pour sa part croit qu’à travers Ségolène Royal, les autorités françaises apportent leur soutien au candidat Biya. « Voilà le choix de Paris. Après les adeptes du panafricanisme alimentaire vont nous dire que le problème de ce pays c'est la France ».

Il s’en trouve quand même pour défendre l’élue française. Marcus Mandeki Mboumbang II du parti politique AFP estime que Ségolène Royal s’est en fait piéger par Célestine Ketcha Courtes. « Non, SR a été mis sur les faits accomplis, elle ignore même la qualité du pagne qui est posé sur elle... La personne à condamner n'est nul autre que La Maire de Bangangté pour sa roublardise et malhonnêteté », écrit-il.

Ségolène Royal est venue prendre part à la 2ème édition du COPIL (Comité de pilotage) du projet « femmes et énergie durable » prévue le 12 juillet 2018 à Bangangté. Elle a été accueillie par la maire Célestine Ketcha Courtes.