Mohamadou Dabo n’est plus de ce monde. Alors que ses proches prient toujours pour que son âme repose en paix, des informations confidentielles ont été données par le journaliste d’investigation Boris Bertolt qui dit les tenir de sources très sûres.
Il y a plusieurs jours que la mort choquante du milliardaire Mohamadou Dabo a été annoncée par plusieurs médias camerounais et internationaux, prenant appui sur les confidences de la famille du défunt.
Mohamadou Dabo était un illustre homme d'affaires camerounais, Consul général de Corée du Sud au Cameroun. Le disparu dirigeait également Moda Holding qui est une société de prestation.
C’est d’ailleurs cette dernière qui l’a élevé au rang de personnalité importante en matière d’amélioration du bien-être physique au Cameroun. Il s’est éteint le 18 décembre 2022 à l’âge de soixante-trois (63) ans, à quelques jours de Noël.
On apprend que Mohamadou Dabo pouvait rester en vie si des gens bien placés dans le régime de Yaoundé le voulait. Mais faut croire que non, ils ne le voulaient pas.
Boris Bertolt le garantit sur sa page Facebook, dans une publication faite mardi le 27 décembre 2022.
A un moment donné, le lanceur d’alerte renseigne que le Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh a empêché son compatriote de vivre.
« (…) Dabo contacte l’Israélien Eran Moas, l’homme de main du SGPR pour savoir ce que lui veut le SGPR. A Eran Moas, Dabo pose cette question : "pourquoi Ferdinand Ngoh Ngoh veut me laisser mourir ?". Eran Moas jure qu’il n’est pas au courant du dossier », lit-on.
C’est alors que le nommé Eran Moas « contacte Ferdinand Ngoh Ngoh qui se trouve au Qatar pour la Coupe du monde. Ferdinand Ngoh Ngoh lui dit que dès son retour, il s’occupera du dossier. De retour, l’homme à la punk ne veut plus en entendre parler ».
Pendant ce temps, « Mohamadou Dabo compte ses heures jusqu’à ce matin du 18 décembre 2022 où il est retrouvé mort dans sa chambre, dans sa villa cossue du quartier Golf à Yaoundé. Mais la veille, recevant ses visiteurs, comme prémonitoire, il lançait "c’est Ferdinand Ngoh Ngoh qui va me tuer" ».