Dans un précédent article Camerounweb informait son auditoire de la convocation au SED du Dr. Chuo Walters. Le motif n'était pas connu mais la rédaction de Camerounweb vient de recevoir de nouvelles informations concernant cette affaire qui choque l'opinion camerounaise.
En effet, alors que la nouvelle de la convocation de Chuo Walter au SED se répand, les spéculations et la curiosité grandissent quant aux motifs de cette invitation. Chuo Walter est connu pour sa participation active à la résolution de la crise dans les régions anglophones du Cameroun, communément appelée le conflit du NOSO.
Son franc-parler et son plaidoyer en faveur de la paix et du dialogue lui ont valu d'être reconnu et influencé par divers segments de la société. Médiatude indique que cette convocation intervient après son passage dimanche dernier à l’émission Canal presse sur Canal 2 International. Où il s’est illustré par des propos qui ont intrigué plus d’un. Il s’est vanté d’être « la voie de sortie de la Crise anglophone », ajoutant même qu’il « cause avec le président de la République ».
Toujours d'après le confrère, c’est la deuxième fois que le docteur Chuo Walters, fait face à une réponse des autorités, après des déclarations dans un débat télévisé. Le 4 septembre 2022 au cours de la même émission Canal Press, c’était la Sécurité militaire (Semil) qui avait manifesté son courroux suite à des propos élogieux envers les « ambazoniens ». Chuo Walters avait assuré que les « Ambazoniens », contrairement à ce que l’armée camerounaise rapporte sur eux, font plus tôt du bien aux populations du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Selon ses dires, ces derniers auraient construit « 260 écoles », « recruté des enseignants ».
Et il a aussi indiqué que « seuls 5 départements sur 13 dans les régions anglophones (Nord- Quest/Sud-Ouest), sont contrôlées par l’armée camerounaise et le reste par les ambazoniens », soit 20 villes contrôlées par l’Etat du Cameroun et 70 villes par les séparatistes.
Ces propos avaient alors poussé Sémil a se rendre dans les locaux de la chaîne Canal 2 international à Yaoundé, pour interrompre l’émission Canal presse. Mais ses éléments, n’avaient pas trouvé les intervenants, car le programme se déroulait plutôt dans les locaux de la chaîne à Douala. Il a affirmé qu’il avait été « arrêté par la Semil », puis relâché, et chassé de « l’université », pour ses déclarations à Canal press.