Tôt le matin, le 20 novembre, un violent incendie a englouti l'ancienne porte Laquintinie à Douala, créant des dégâts matériels considérables mais, heureusement, sans entraîner de pertes humaines.
L'incendie s'est déclaré pendant que la plupart des habitants du quartier étaient encore endormis, causant des ravages particuliers au troisième étage du bâtiment. Ce dernier, qui abritait des équipements médicaux de valeur et d'autres biens estimés à plusieurs millions de FCFA, a subi des dommages substantiels.
Samuel Eyoum, fils du propriétaire du bâtiment, a partagé son expérience : "J'ai été informé vers 8 heures du matin. J'étais déjà au travail quand j'ai appris que le bâtiment était en feu. Mon père était le seul à vivre ici." Heureusement, son père a été secouru par des amis, bien que tout ait été détruit par les flammes.
Les commerçants du premier étage ont rapidement évacué leurs marchandises pendant l'incident. Le Dr Eyoum, propriétaire du bâtiment, a décrit le moment chaotique : "Je dormais quand j'ai entendu des gens crier au feu. C'est ainsi que je me suis levé de mon sommeil. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé."
Malgré l'intensité des flammes, l'intervention rapide des pompiers et la collaboration de la population locale ont empêché la propagation du feu aux structures voisines.
Située dans la municipalité de Douala I, l'Ancienne Porte Laquintinie, désormais réduite en cendres, est un rappel de la force destructrice de l'incendie. La cause reste inconnue, faisant actuellement l'objet d'une enquête.
Bien que les pertes matérielles soient colossales, l'absence de pertes humaines souligne la résilience de la communauté et l'efficacité des services d'urgence. Alors que les enquêtes se poursuivent, l'accent est désormais mis sur la reconstruction et la récupération après cet événement tragique.