Le lanceur d’alerte Boris Bertolt a déclaré récemment que le président de la Fecafoot Samuel Eto’o devait beaucoup d’argent au PDG de Neptune Oil. La dette s’élève à plusieurs millions de nos francs. Seulement, l’ancien international et ex capitaine de la sélection essaierait de le faire à l’envers à son créancier, une situation qui mécontente ce dernier qui a des bras longs.

Selon Boris Bertolt, le PDG a passé quelques coups de fil pour montrer à la légende de Samuel Eto’o qu’il pourrait lui créer tous les problèmes du monde s’il ne rembourse pas. Eto’o a compris qu’il était en danger et a demandé de l’aide au directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, Oswald Baboke. Tout cela, c’est Boris Bertolt qui le dévoile.

Dans la foulée de cette publication, le journaliste Bruno Bidjang, inquiété dans l’affaire de l’assassinat de son confrère Martinez Zogo, est monté au créneau. Il a tenu à faire certaines précisions. L’activiste Jorel Zang se demande quel est le bien-fondé d’une telle sortie.

« Il est vrai que Boris Bertolt ment beaucoup, mais Bruno François Bidjang qui l’ouvre là en ce moment c’est un avocat des concernés ? Il dort avec les protagonistes cités par Boris Bertolt pour boire leur kadji ? », se demande-t-il.

En effet, du point de vue de Zang, un lanceur d’alerte fait son post et « c’est un journaleux de pacotille qui s'en mêle. Il a été cité ? La réponse c’est non. Il a été interpellé sur le sujet ? La réponse c’est encore non. Les concernés même ne parlent pas, mais c’est lui qui se lève pour montrer comment il peut trop les aimer ».

Ou alors, enchaîne l’homme qui vit à l’étranger, « comme tu es un bon opportuniste, tu voulais montrer que tu as les numéros comme les influenceuses d’État ? Maintenant, allons même dans la logique que cette affaire soit fausse donc c’est chez Bruno Bidjang que les concernés iront se confier ? Ils vont donc laisser leurs avocats pour aller se défendre chez Bruno ? Il est qui et représente quoi ? ».

Clôturons le sujet en supposant que « cette affaire soit vraie donc les concernés vont avouer une telle histoire à n’importe qui ? Franchement respectez notre intelligence », souhaite Zang.