Actualités of Monday, 10 February 2025

Source: www.camerounweb.com

Dernières nouvelles : la candidature de Paul Biya en 2025 est 'rejetée'

Dernières nouvelles : la candidature de Paul Biya en 2025 est 'rejetée' Dernières nouvelles : la candidature de Paul Biya en 2025 est 'rejetée'

Alors que Paul Biya, 92 ans, pourrait bientôt annoncer sa candidature pour l’élection présidentielle de 2025, la voix de l'opposant Richard Makon s’élève contre cette éventualité. Sur le plateau de l’émission Canal Presse ce dimanche, Richard Makon a vivement critiqué la possibilité d’un nouveau mandat pour le président camerounais, au pouvoir depuis 1982.

« Après 43 ans de règne, le régime de Paul Biya n’a plus rien à offrir aux Camerounais », a martelé Richard Makon. L'intellectuel camerounais estime qu'il est temps pour le pays de se tourner vers un nouveau leadership, en soulignant que ceux qui appellent Paul Biya à se représenter ne servent pas les intérêts du Cameroun, mais plutôt leurs propres ambitions.

"Tous ceux qui disent que le président doit être candidat, en réalité, ils n’aiment pas le Cameroun. La plupart d’entre eux font cette demande pour leur propre intérêt", a-t-il dénoncé, ajoutant que le Cameroun a besoin d'un changement pour assurer un meilleur avenir à ses enfants. Richard Makon a même fait écho à une célèbre question posée par Paul Biya lui-même dans le passé : "Quel Cameroun voulons-nous pour nos enfants ?". Selon lui, le président, après plusieurs décennies au pouvoir, n'a plus de réponse pertinente à offrir.

Richard Makon a également pointé du doigt l’illégitimité de certains membres du gouvernement actuel, qui, selon lui, n’ont jamais été élus, mais sont en place depuis des années, voire des décennies. "Vous avez des gens qui ne sont pas des élus, qui sont au gouvernement et qui ont fait 9, 20 ans. Ils sont illégitimes, incapables de gagner une élection dans leur propre village", a-t-il affirmé avec véhémence. Il a ajouté qu'aucun des ministres en poste ne pourrait remporter une élection locale, affirmant que si une telle condition était imposée pour occuper des fonctions ministérielles, "tous seraient battus aux élections dans leur propre village".