Alors que la loi qu’il a fait adopter par le parlement centrafricain et promulguer en urgence, par son nouvel comparse, Archange Touadera, pourra justifier la décision de la CEMAC, cette semaine, d’exclure le Centrafrique, 2ème pays le plus pauvre de la planète, de sa zone monétaire, Emile Parfait SIMB, le Madoff Camerounais, voit sa tête mise à prix par tous les services au Cameroun.


Selon le lanceur d'alerte Boris Bertolt, la Justice est enfin décidée à lui faire payer. Sous la pression de plusieurs centaines de plaintes dont près de 200 déposées à Douala, mais bloquées par son ami, le procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance du Wouri, Henri Missipo, le président de la Cour d'appel Arroye et le Régional de la police Raymond Essogo, Laurent Esso aurait décidé de faire payer les crimes de Emile Parfait SIMB.

Après avoir demandé à deux directions de son Ministère de plancher sur la question et reçu des demandes dans ce sens de plusieurs chancelleries étrangères basées à Yaoundé, il a donné des instructions pour que les procureurs mettent définitivement cet escroc en prison. Et face à ces instructions, ni le policier que lui a attribué pour sa garde personnelle, Raymond Essogo, ni la protection qu’il a cru avoir d’un magistrat de Douala contre voyages à l’Etranger, Land Cruiser dernier cri, repas dans son restaurant, ni même les enveloppes distribuées partout et sa tentative de sponsoriser les équipes de la police n’y feront rien.
Les gendarmes veulent enfin lui mettre le grapin dessus.

Fini la période où le Colonel Bikele, Colegion du Littoral, assurait sa protection totale, intervenait auprès de toute unité de Gendarmerie même en dehors de Douala et couvrait les abus du Groupement et de son enquêteur attitré, Dany.

Le SED a enregistré plusieurs plaintes des avocats des autres souscripteurs, en plus des recours des souscripteurs représentés par les Cabinets FOUSSE et RS Intelligence & Lobbying, Madoff qui croyait échapper aux auditions a déjà été happé alors qu’il allait faire emprisonner un de ses collaborateurs. Il manque une seule formalité avant qu’il soit envoyé avec la procédure chez le Procureur.

Mbarga Nguele a donné les mains. Cible prioritaire de Simb depuis sa convocation à la Direction de la Police Judiciaire, le DGSN a vu défiler dans son village plusieurs fois cet escroc qu’accompagnaient des intermédiaires ayant promis de lui garantir une protection. Si ces voyages ont retardé pendant quelques temps la décision de Mbarga Nguele, elles ne lui ont pas empêché d’ordonner son arrestation. La faute principalement à la détermination des souscripteurs étrangers soutenus par leurs ambassades, à la mise en branle d’un lobbying auprès des institutions canadiennes et surtout aux prescriptions du Chef de l’Etat qui ne veut pas apparaître comme le protecteur de bandits internationaux.

Même le Colonel Bamkouin le cherche. Après une enquête sur les risques que faisait courir Emile Parfait Simb sur la sécurité intérieure du pays, le SEMIL aurait décidé de déployer ses équipes contre ce dernier.

Entre Mbarga Nguele, Max Etoga, Bamkouin, qui mettra la main sur lui en premier? La chasse à l’homme est lancée. Surtout que sachant que son passeport ordinaire centrafricain ne pouvait lui assurer protection, Simb a essayé de se faire nommer Consul de la RCA au Ghana par Touadera. Face au refus de ce dernier, il aurait mis des fonds pour se faire délivrer, comme je l’ai annoncé mercredi, un passeport diplomatique centrafricain.

Que ses derniers soutiens aillent lui dire qu’il paiera, jusqu’au dernier franc, conclut le lanceur d'alerte.