• Des passants ont été poursuivis et piqués par des abeilles

• Des abeilles venaient de la rue menant au Contrôle régional des Finances

• Les faits se déroulent à Bonanjo

Une scène bizarre s’est déroulée à Douala Bonanjo il y a quelques jours. Sur la route, un essaim d’abeilles a envahi la route. La scène qui s’est répétée, d’ailleurs : des passants poursuivis et piqués par des abeilles, venues de la rue menant au Contrôle régional des Finances. Cas spectaculaire dans ce scénario, celui des occupants d’une Rav4 blanche aux prises avec des abeilles. L’assaut était tel que le conducteur a stoppé le véhicule et en est descendu en catastrophe, imité en cela par les deux passagers qu’il transportait.

Au moment où les reporters de Camerounweb.com arrivent sur les lieux, le moteur dudit véhicule tourne toujours, et ses deux vitres avant sont baissées. A travers les vitres arrière, quelques abeilles sont visibles, qui volètent dans l’habitacle. Les occupants de la voiture, une fois dehors, ont été aidés par des témoins de la scène, lesquels les ont conduits à la laverie de fortune qui borde la Place du Gouvernement – face à l’ancienne Scb. L’une de ces victimes, particulièrement touchée, a été plongée dans l’eau qui sert ici à nettoyer des véhicules… Toujours

selon des témoins, une dame attaquée également par les apidés s’en est sortie avec le visage tout boursouflé. Ses appels à l’aide ont reçu pour première réponse une immersion dans l’eau de la même « laverie ». Autre victime, un personnel du bureau d’état civil sis derrière la Poste centrale. L’infortuné a été transporté pour une formation sanitaire par un véhicule d’hommes en tenue. Le bilan de l’attaque fait état d’une seconde femme piquée. D’autres usagers empruntant la fameuse ruelle ont eu plus de chance : ils étaient avertis à temps du danger, et du coup l’évitaient. Au moment où Camerounweb.com quittait les lieux, un tiers parlait d’alerter les sapeurs-pompiers. En attendant, des abeilles continuaient de voleter çà et là, dans la voiture blanche et en dehors.