Me Christian Bomo Ntimbane voit grand. Il a déjà évoqué plusieurs domaines dans lesquels il changerait un certain nombre de choses si les Camerounais lui font confiance pour les diriger à partir de 2025.

L’avocat a abordé récemment la production du pain qui fait partie de ses priorités : « Dénonciation de la mauvaise qualité de pain commercialisé au Cameroun. Ce n'est pas du pain qu'on vend dans 99,70% de boulangeries au Cameroun.

Pourtant un produit de grande consommation et de première nécessité. Nul. La pâtisserie n'en parlons plus. La faute au ministère du Commerce qui ne fait pas respecter les normes internationales en matière de boulangerie.

Le pain est normé. La faute aussi aux formateurs des boulangers et des pâtissiers. Quand je serai président de la République, des contrôles stricts seront menés pour que du bon pain soit vendu aux Camerounais. La mauvaise qualité du pain impacte sur la santé publique.

Pour un premier temps, nous ferons venir des maîtres pâtissier français, les meilleurs au monde, aux fins de formation des boulangers camerounais.

Seules les personnes ayant fait ces formations auront le droit de travailler comme boulanger pâtissier ». De la parole à l’acte il y a souvent de l’écart et rien n’indique que Me Christian Bomo Ntimbane sera vraiment élu. Et s’il venait à l’être, aucune garantie n’existe quant à ce qu’il tienne parole.

Tout de même, c’est déjà bien que quelqu’un ait le courage de soulever ce qui ne va pas au pays. Mais en même temps, il est très facile de critiquer la gestion du pays quand on n’est pas à la place de celui qui est chargé de cette gestion.