Actualités of Friday, 13 October 2017

Source: cameroon-info.net

Des blessés suite aux violents affrontements au siège de STECY

Des ex-employés de la société Le Bus et les vigiles de la société STECY se sont affrontés Des ex-employés de la société Le Bus et les vigiles de la société STECY se sont affrontés

Les plaignants qui revendiquent le paiement de leurs droits sociaux, ont bloqué l’entrée principale de la société STECY située au quartier Bata Nlongkak à Yaoundé. La scène a eu lieu le 12 octobre 2017.

Le nouveau mouvement d’humeur qu’ont observé hier les ex-employés de la défunte société de transport urbain de masse Le Bus, n’a pas été sans dégâts cette fois-ci. Ayant pris d’assaut l’entrée de la Société de transports et équipements collectifs de Yaoundé (STECY), les plaignants ont barré la voie avec des bancs installés le long du portail de l’entreprise.

Le but recherché était d’empêcher les bus de cette société située au quartier Bata Nlongkak à Yaoundé de sortir. Le mouvement d’humeur a pris une autre tournure lorsqu’un vigile de STECY fatigué, a décidé d’enlever les bancs pour donner la voie aux engins de transport.

Notre confrère Mutations qui parle de cette grève dans son édition du 13 octobre 2017, rapporte que face à la résistance des plaignants, le vigile a assené un coup de poing à une dame. Il s’en est alors suivi une altercation entre les ex-employés et les vigiles de STECY. Conséquence, deux blessés graves enregistrés dans chaque camp.

C’est de toute urgence qu’ils ont été transportés dans des centres hospitaliers du coin. La descente sur les lieux du Sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé I a été vaine. Car les grévistes ont refusé de suspendre leur mouvement d’humeur. Evoquant le fait que, jusqu’ici ils n’ont eu droit qu’à de futiles discours.

Réclamant à l’Etat précisément au Ministère des Finances (MINFI), la somme de 835 490 528 FCFA représentant leurs droits sociaux, ils ont présenté hier la note du 11 août 2017, de Philemon Yang le Premier Ministre, qui demande à ce qu’ils soient payés. Mais jusqu’ici le MINFI n’a toujours pas procédé au déblocage de ladite somme.

S’étant divisés en deux groupes, un laissé sur le site des manifestations, l’autre constitué de leurs délégués de personnel a pris part à une réunion à la Communauté urbaine de Yaoundé. Les conclusions de ladite réunion ne sont pas encore connues.