Actualités of Sunday, 24 September 2017

Source: cameroon-info.net

Des centaines de lettres abandonnées au bureau de poste Kribi

Campost Campost

A en croire le quotidien Le Messager du jeudi 21 septembre 2017, les administrations publiques et autres entreprises parapubliques ont carrément supprimé de leurs programmes d’activités l’utilisation des services postaux à Kribi. La preuve, des centaines de lettres sont abandonnées dans les bureaux de Poste de la cité balnéaire. Au total, près de milles lettres appartenant aux délégations départementale des ministères de l’Eau et de l’Energie, des Transports, du Commerce etc., sont depuis plusieurs mois, abandonnés à la poussière et aux termites.

D'après le journal, certains casiers sont plein à craquer, ce qui ne permet pas de laisser de la place pour de nouvelles lettres. « C’est très grave, nous sommes dépassés par le fait que ce soit plutôt les administrations publiques, des démembrements des ministères, des sociétés d’Etat qui abandonnent leurs courriers. Le pire est qu', il y a des courriers qui sont ici depuis plus d’un an », renseigne un agent.

Devant la multitude de courriers qui encombrent les bureaux de poste, le chef de bureau de poste de Kribi a pris certaines mesures : « Nous avons décidé de faire parvenir ces courriers à certaines administrations. Laisser des courriers moisir pendant dans mois à la poste est un manque de sérieux », indique Arthur Nnanga.

Il faut souligner que cette situation cause un réel handicap dans le fonctionnement de l’administration publique, peut-on lire dans le journal. « Tous les responsables de ces administrations doivent être sévèrement sanctionnés. Au lieu de valoriser nos acquis, ce sont plutôt les administrations publiques qui sont les premiers à les dénigrer. Même dans les pays développés, la Poste reste un service très important et incontournable pour la société », explique André Bitotè, expert dans le domaine des TIC.

Toutefois, ces administrations ne sont pas les seules indexées. De nombreux particuliers laissent moisir leurs courriers dans les boite aux lettres des services de la Poste. Au plus grand dam des responsables qui ne savent plus à quel saint se vouer.