Infos Santé of Saturday, 14 May 2016

Source: camer.be

Des chirurgiens opèrent gratuitement à Yaoundé

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Conduite par des experts français, une campagne humanitaire se déroule à l’hôpital gynéco-obstétrique et à l’hôpital central jusqu’au 22 mai.

Eugénie Melingui tient tendrement sa petite Oscarine dans ses bras. Agée de sept ans, Oscarine ne parle pas et ne marche. Oscarine est une malheureuse victime des maladies rares. Des affections ainsi appelées parce qu’elles touchent un nombre restreint de personnes par rapport à la population générale. Depuis la naissance de sa fille, Eugénie Melingui a fait le tour des formations hospitalières de Yaoundé sans succès.

Ce jeudi 12 mai, elle se trouve à l’hôpital Gyneco-obstétrique où se déroule une mission de chirurgie pour les personnes victimes des maladies rares. Cette campagne humanitaire est organisée par l’Association pour la lutte contre les maladies rares, les maladies orphelines et le handicap en Afrique (Almoha). « J’ai été informée que des médecins consultent et opèrent des enfants. Je suis venue avec grand espoir d’offrir des soins appropriés à ma fille, surtout que cette campagne est gratuite, explique-t-elle au milieu d’autres parents venus nombreux.

La mission humanitaire compte 14 spécialistes venus de France. On retrouve des spécialistes de la chirurgie plastique, néonatale des malformations digestives et urinaires, la chirurgie orthopédique, des cancers rares, de la tyroïde, des cancers gynécologiques, etc. « Nous avons orienté la campagne vers ces opérations parce qu’elles répondent au besoin des malades recensés depuis quelques années par Almoha », explique Nadine Abando, la coordinatrice de la mission.

Sous la coordination de Dr Pierre Philippe Massaut, chef de service de chirurgie digestive hépatobiliaire, endocrinienne à l’hôpital de Cochin, ils pratiquent des urgences chirurgicales sur les enfants et les adultes. Pour les adultes, les consultations se font à l’hôpital central tandis que les enfants sont reçus à l’hôpital Gynécoobstétrique de Ngousso.