Selon des sources le Maire de Buea a apposé des scellés sur plusieurs échoppes dont les propriétaires ont respecté les villes mortes.
Dans son édition du 31 janvier 2017 le quotidien Le Jour rapporte qu’actuellement des commerçants sont sommés d’ouvrir leurs boutiques dans la ville de Buea Région du Sud-Ouest. A en croire le journal selon des témoignages la sommation est faite aux exploitants des boutiques construites par la Mairie. Le quotidien qui note que les rues de cette ville «sont restées désertes durant la journée du lundi 30 janvier 2017», révèle par ailleurs que le chef de l’exécutif communal a en outre apposé des scellés sur les échoppes des propriétaires absents «lors d’une descente sur le terrain autour de 11 h lundi».
Il rapporte aussi qu’«au lieu-dit Clarks Quater en face de la Mairie, quelques boutiquiers présents se sont exécutés. A Mile 17, seules cinq boutiques sur la soixantaine construite par la Mairie, ont respecté l’injonction du Maire». En dépit de cette action du chef de l’exécutif communal dirigée vers les échoppes, le journal remarque que les marchés et autres points et lieux de vente sont restés fermés durant toute la journée d’hier. Du côté scolaire, les élèves du moins anglophones restent eux aussi attendus dans les salles de classe. Après le communiqué de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC) les élèves francophones résidant dans les Régions anglophones sont retournés à l’école depuis le 23 janvier. Seulement il y en a qui continuent de vivre selon les villes mortes malgré les communications faites par le Gouvernement et les pouvoirs publics.
Pour rappel les villes mortes ont été décrétées au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du Cameroun par le consortium de syndicats anglophones dont les leaders ont été interpellés.