• Ils ont été enlevés il y a quelques jours
• Ils sont entre les mains des groupes armés
• La situation est inquiétante
8 de ses employés sont entre les mains de groupes armés qui les ont enlevés alors qu'ils se rendaient à leurs occupations. Il s'agit des ouvriers des plantations et d'un chauffeur de tracteur. Cet engin a par ailleurs été incendié sur le coup. Au sein de l'entreprise, le plus gros employeur après l'Etat, c'est la peur et l'incertitude. Les employés sont à 12 mois de salaire impayés. « Sur une peur. On ne sait pas ce qui va se passer. Si les activités des plantations s'arrêtent sur n'aura plus avoir le travail. On ne comprend pas. Pourtant, il y'a les militaires partout ici » réagit un employé. En rappel la CDC produit la banane et l'hévéa pour le compte de l'État du Cameroun.
Depuis le début de la crise, la Cameroon Development corporation, la CDC vit sous les appuis financiers sporadiques de l'État, depuis quelques années car déjà presque en faillite avec les tensions du nord-ouest et du Sud-Ouest. L'entreprise est très largement ruinée par les déjà attaques à répétition des bandes armées.
C’est depuis 2016 que la crise anglophone sévit. Depuis cette année-là, des milices séparatistes, qui réclament la partition du Cameroun, ont installé dans ces deux régions du pays un climat d’insécurité qui a provoqué le ralentissement des activités économiques. Pris en tenaille entre les menaces sur leurs employés, les enlèvements assortis de demandes de rançons, le racket ou encore le sabotage des équipements, nombre d’entreprises, au rang desquelles se trouvent des exploitants forestiers, ont dû délocaliser ou simplement abandonner leurs activités dans cette partie du pays.