Actualités of Wednesday, 16 November 2016

Source: cameroon-info.net

Des employés de la Présidence au tribunal pour usage de faux

Palais de l'Unité Palais de l'Unité

C’est une information que relaie le journal Kalara édition du 14 novembre 2016. Les dénommés Emmanuel Effa Ndzana et Jean Bertin Mendouga tous deux contractuels d’administration en service à l’intendance du Palais de l’Unité sont en détention à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé.

Ils sont accusés de falsification présumée d’un document prétendument attribué à Jean Oumarou, le chargé de mission au cabinet civil. Répondant de ces faits devant le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, le journal précise que seul Emmanuel Effa Ndzana plaide coupable. Jean Bertin Mendouga nie tout en bloc en clamant son innocence.

«Le 10 novembre dernier en exposant l’accusation le représentant du parquet a expliqué que le 3 février 2016, les deux accusés se sont rendus au parquet général près la cour d’appel du Centre. Ils étaient en effet porteurs d’une plainte adressée au Procureur Général qu’ils voulaient personnellement rencontrer. La plainte était accompagnée d’une série de documents entre autres une lettre de transmission portant le nom de Jean Oumarou comme signataire. Le Procureur Général occupé les deux accusés sont orientés vers l’un de ses adjoints où la plainte est déposée», rapporte Kalara.

Toutefois en examinant le dossier, indique le journal, on se rend compte de certaines curiosités. Celles-ci portent sur la non-maîtrise de la rédaction administrative. Et cette plainte enjoignait le Procureur Général de lancer immédiatement un mandat d’amener à l’encontre du Pr Emeritus Diba mis en cause.

«Les actes manqués de ce genre» vont conduire le Procureur Général à s’enquérir de la situation auprès de Jean Oumarou. Le journal qui dit avoir joint au téléphone ce dernier, il a déclaré connaître les auteurs de la plainte «car en service à la Présidence, mais va démentir être le signataire de la lettre de transmission», écrit le journal.

Les investigations faites vont donc permettre de se rendre compte que la signature et le cachet nominatif de M. Oumarou apposés sur le document sont le produit d’une contrefaçon. L’affaire qui suit son cours au Tribunal rendra son verdict le 17 novembre prochain.