• Des personnes ont quitté leur pays

• Elles essayaient de passer des frontières pour leur bien-être

• Chemin faisant, elles ont perdu la vie

Une migration humaine est un phénomène social aussi vieux que l’humanité. Elle est définie comme le déplacement du lieu de vie d’un individu vers un autre lieu, souvent plus confortable. Là où ça devient dangereux, c’est que depuis plusieurs années maintenant, des migrants essayent de passer par des moyens clandestins et illégaux pour rejoindre des pays occidentaux. Parfois, ils se retrouvent dans des embarcations de fortune, mettant en danger leur vie.

Aux Etats-Unis, environ cinquante (50) personnes ont été retrouvées mortes dans un camion abandonné à la périphérie de San Antonio, au Texas. En réalité, San Antonio se trouve à 250 kilomètres de la frontière américano-mexicaine. C’est une voie de transit pour les passeurs qui transportent des migrants sans papiers contre paiement d’une somme d’argent fixée.

Parmi ces personnes non encore identifiées avec précision, il y aurait des Africains qui avaient à cœur d’aller vivre en Amérique, loin des problèmes qu’ils rencontrent dans leur pays.

Les pompiers sur place après la découverte macabre, renseignent que seize (16) personnes, dont quatre (04) enfants, avaient été retrouvées vivantes et immédiatement transportées à l’hôpital.

Celles-ci étaient « chauds au toucher et souffraient d’un coup de chaleur et d’épuisement par la chaleur », affirme l’un d’entre eux.

« Nous ne sommes pas censés ouvrir un camion et y voir des piles de corps. Aucun d’entre nous ne vient travailler en imaginant cela », a confié aux journalistes Charles Hood, patron des pompiers de San Antonio.

Par ailleurs, Marcelo Ebrard qui est le ministre mexicain des Affaires étrangères, a confirmé que deux (02) Guatémaltèques figuraient parmi les personnes transportées à l’hôpital. Pour le reste, aucune information n’a été donnée.