Actualités of Wednesday, 9 August 2017

Source: cameroon-info.net

Des fonctionnaires du ministère de l'Education de base refusent d'aller en retraite

Les concernés ont décidé de défier le Premier Ministre Les concernés ont décidé de défier le Premier Ministre

D'après une circulaire signée du Premier ministre en 2015, les personnels de la fonction publique sont appelés à faire valoir leurs droits a la retraite, dès lors qu'ils ont atteint l'âge requis. Deux ans plus tard, les instructions du Chef du Gouvernement semblent tomber dans les oreilles des sourds au ministère de l'Education de Base (MINEDUB). Au sein de ce département ministériel, on a de la peine à mettre en application les injonctions de Philémon Yang.

La preuve, des sources internes rapportent que six hauts cadres du MINEDUB sont frappés par la limite d'âge, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du mercredi 9 août 2017. Il s'agit nommément des messieurs Sally, directeur du suivi de l'enseignement privé de base et secrétaire général de la commission nationale de l'UNESCO ; Bessong, inspecteur de service N°2 ; Voundi Voundi, directeur des affaires juridiques, Houloug Isaac ; Owo Tsogo, directeur de la planification des projets et de la coopération et enfin Emog Valentin, directeur des ressources humaines et chargé de mission dans les services du Premier minsitère.

Ces différents responsables qui ne sont pas les seuls, "viennent au travail comme et quand ils veulent", apprend-on. Pendant ce temps, d'autres cadres attendent impatiemment leurs nominations, rapporte le journal.

Pourtant, la circulaire de 2015 au sujet des départs en retraite est claire : "Les ministères doivent veiller à ce que les fonctionnaires placés sous leur autorité et admis à faire valoir leurs droits en retraite, libèrent effectivement à temps le service et soient, lorsqu'ils exercent des fonctions de responsabilité, remplacés par leurs collaborateurs appelés règlementairement à assurer l'intérim".
Pour le cas du MINEDUB, des sources rapportent que le ministre Youssouf Hadjidja est accusée de couvrir des agents ayant atteints l'âge de la retraite et maniganceraient parfois en complicité avec la complicité de leur hiérarchie directe, pour rester en exercice.