Dans son édition du 12 février 2016, l’Hebdomadaire d’informations, d’investigations L’Epervier écrit que «le venin de la trahison hante certains hommes politiques du sérail pourtant élus de la mangeoire». Las aujourd’hui, d’attendre le changement tant souhaité, des «anciens ministres» et «directeurs généraux» auraient choisi le mouvement de la renaissance. Pour certains d’entre eux, il s’agirait d’assurer leur avenir politique. Pour d’autres, inquiets d’être confrontés à un brusque «changement des choses dû à la volonté de Dieu», indique le journal, préfèrent user de la tactique de la chauve-souris. En journée ils sont dévoués au Renouveau. Une fois la nuit tombée, ils sont solidaires à la Renaissance.
Pour les observateurs, la scène politique camerounaise présente deux potentiels présidents de la République. Paul Biya qui succèderait à lui-même et qui reste le grand favori, partant du fait de sa popularité. Maurice Kamto qu’on semble présenter comme le visage du changement à la tête de l’Etat. En outre l’opposition, «humiliée», pour reprendre le terme du journal, semble vouloir tendre vers des alliances.
L’hebdomadaire révèle que Maurice Kamto, ancien membre du gouvernement, a gardé des rapports intimes avec certaines personnalités du pays. «Ils s’entretiennent au téléphone grâce aux numéros de circonstance et qui sont détruits après la conservation», peut-on lire.
A en croire ses sources bien introduites, un compte bancaire serait déjà ouvert pour soutenir le président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun. Le journal assure que le vent de trahison souffle comme ce fut le cas. indique-t-il, en 1992 avec Garga Haman et Claude Tchepanou.