Ils ont parlé avec leurs hôtes, le 24 mai de paix, des bonnes pratiques essentielles et du développement.

En formation à Bertoua, capitale de la région de l’Est, depuis le 22 mai 2015, des journalistes centrafricains, tchadiens et camerounais, exerçant dans le cadre du Réseau des radios transfrontalières d’Afrique centrale pour la promotion de la paix, du développement et des pratiques familiales essentielles (Rertac), ont effectué, le 24 mai dernier, une visite de travail dans le camp des réfugiés centrafricains de Gado-Badzéré, par Garoua-Boulai, l’un des plus grands sites d’Afrique centrale avec, à ce jour en son sein, plus de 26 000 réfugiés centrafricains.

Au menu de cette descente, riche en émotion, des échanges avec ces populations réfugiées sur des sujets d’intérêt commun relatifs à la paix sociale, à la cohabitation pacifique, à la vie en communauté, aux bonnes pratiques familles essentielles et à l’hygiène.

Pendant environ trois heures d’échanges, ces populations meurtries, mais réconfortées depuis leur séjour en terre camerounaise, ont parlé aux journalistes de leurs peines et souffrances. Mais, ces réfugiés ont reconnu que le gouvernement de la République du Cameroun, avec les appuis multiformes des institutions des nations unies et autres partenaires, fait beaucoup d’efforts en leur faveur, en réduisant au quotidien leurs peines et souffrances.

C’est dans ce contexte que les visiteurs, ont réalisé des clips radiophoniques sur des sujets sensibles, ayant notamment trait à la paix, aux bonnes pratiques familiales essentielles et au développement communautaire. L’objectif de ces réalisations est d’avoir les témoignages vivants des réfugiés sur ces différents sujets.

Et les journalistes ont été servis. Amadou Bello, directeur des affaires générales au ministère de la Communication, a alors exprimé au nom du ministre Issa Tchiroma Bakary, la satisfaction du gouvernement aux partenaires, a invité les réfugiés centrafricains à une cohabitation pacifique.

Aux journalistes de trois pays, il a demandé de servir de relais et d’apôtres de paix et de bonne cause dans la zone Afrique centrale, où ces radios communautaires sont écoutées de part et d’autre de nos différentes frontières.

Son vœu, c’est que ces témoignages recoupés sur le terrain servent d’exemple et de vecteur pour la promotion d’une paix durable en Afrique centrale. Le séjour de ces journalistes, une cinquantaine, s’achève ce mercredi, 27 mai 2015.