Actualités of Sunday, 30 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Des proches de Chantal Biya annoncés à l'hôpital Jamot

Ils s'y trouvent dans le cadre de la journée mondiale de la lèpre Ils s'y trouvent dans le cadre de la journée mondiale de la lèpre


• Les proches de Chantal Biya se sont rendus à l'hôpital Jamot

• Ils s'y trouvent dans le cadre de la journée mondiale de la lèpre

• Des dons pour soutenir les malades



Des proches de Chantal Biya sont à l'hôpital Jamot ce dimanche 30 janvier 2022.

Ils se sont rendus dans cet hôpital dans le cadre de la 69e journée mondiale de la lèpre.

En effet, le Cercle des Amis du Cameroun, une association caritative fondée par Chantal Biya, s'est rendu à l'hôpital Jamot pour une remise de dons multiformes aux victimes de la lèpre.

La journée mondiale des lépreux est traditionnellement organisée le dernier week-end de janvier, soit pour cette année, les 28, 29 et 30 janvier. Il s'agit de la 69ème édition.

En Afrique, les victimes de la lèpre se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d’un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigeria, etc.

Selon les données récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé, il y avait toujours en 2015, 175 000 malades enregistrés dans le monde mais plus de 200 000 nouveaux cas dépistés chaque année, soit un toutes les 5 minutes.

Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd’hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif à la situation que Raoul Follereau dénonçait encore en 1961 : " Cela va-t-il durer ? Laisserons-nous mourir, pourrir, quinze millions d’êtres humains, alors que nous savons maintenant qu’on peut les soigner, les sauver, les guérir ? "

Au Cameroun la lèpre est devenue une maladie banale et sans danger pour la famille de la personne qui en est atteinte, grâce à la polychimiothérapie. Les léproseries, porteuses d’ostracisme et de stigmatisation ont ainsi disparu.

Aujourd’hui, le Cameroun, qui est déjà dans la norme OMS de moins d’un cas de lèpre pour 10 000 habitants au niveau national, veut passer à cette norme au niveau de tous les districts de santé du pays.