«Ma visite chez le PAN, au lendemain du séjour du ministre brésilien des Relations extérieures au Cameroun, est une heureuse coïncidence. Elle était envisagée depuis mon arrivée, mais le cycle de mes nombreuses visites était très étendu. C’est tant mieux si c’est en ce moment où beaucoup d’espoirs de coopération est fondée entre les deux peuples, que je suis reçu par le président de l’Assemblée nationale », s’est réjoui Nei Futuro Bitencourt, ambassadeur de la République fédérative de Brésil au Cameroun.

Avec Cavaye Yeguié Djibril, a continué le diplomate, « j’ai fait le rapport de l’atmosphère de reprise de croissance dans mon pays. Il y a des changements importants dans l’économie et j’en ai longuement parlé au cours de l’audience ».

La situation climatique, le terrorisme à l’Extrême-Nord ont également fait l’objet des échanges entre les deux hôtes. Le Brésil a, par le passé, envoyé des vivres aux populations déplacées de cette région et l’ambassadeur a réitéré la solidarité de son pays à l’endroit du Cameroun pour ce qui est des assauts de Boko Haram.

Avant Nei Futuro Bitencourt, Cavaye Yeguié Djibril a reçu Omer Faruk Dogan, ambassadeur de Turquie en fin de séjour. Sa visite était donc un au revoir.

Le diplomate avoue partir avec de bons clichés du Cameroun qu’il a parcouru pendant ses trois années de séjour. Il affirme apprécier la diversité culturelle du pays. Il est aussi séduit par sa richesse économique, la grande capacité de tolérance et de travail des Camerounais.

Omer Faruk Dogan se dit heureux que la Turquie soit devenue un grand partenaire du Cameroun. Il est convaincu que le pays vaincra le terrorisme qui menace de ralentir son développement à l’Extrême-Nord.

Avant son départ du Cameroun, l’ambassadeur sortant de la Turquie a émis un vœu : « Que chaque Camerounais prenne conscience de la place-carrefour que le Cameroun occupe en Afrique centrale et agisse pour atteindre l’émergence envisagée en 2035 ».