Actualités of Wednesday, 8 March 2017

Source: cameroon-info.net

Deux logiciels pour lutter contre les accidents routiers

Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux Publics Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux Publics

Il s’agit là des logiciels qui vont être utiles en plus du Ministère en charge des Travaux publics, au Ministère des Transports, à la gendarmerie nationale, à la police et au Ministère de la Santé publique. Le lancement officiel des formations desdits logiciels Sfinge et Safety manager a eu lieu le 7 mars 2017 à Yaoundé.

Pour lutter efficacement contre les accidents routiers, le Cameroun par le biais du Ministère des Travaux publics (MINTP) vient de se doter de deux logiciels : Sfinge et Safety manager. Ils ont été présentés le 7 mars 2017 aux différentes administrations appelées à manipuler la base des données, sur les accidents de la circulation au Cameroun.

Dans un document parvenu à la rédaction de Cameroon info net, le Ministère des travaux publics indique que ces logiciels entrent dans le cadre du projet «Conception et mise en œuvre de bases de données sur les accidents de la circulation et d’un système d’information sur la sécurité routière au Cameroun», lancé il y a deux ans. Ce projet a bénéficié du financement de la Banque Mondiale (BM).

La BM dans une étude, révèle que les accidents routiers font perdre au Cameroun près d’1,8% de son Produit Intérieur Brut (PIB). D’où la nécessité de tout mettre en œuvre pour renverser la tendance. Aussi les logiciels Sfinge et Safety manager qui vont améliorer le processus de collecte et d’analyse de données sur les accidents de la circulation, vont permettre entre autres aux ingénieurs routiers de détecter et de corriger les situations dangereuses de la route, aux corps de contrôle à savoir la police et la gendarmerie de planifier et d’organiser leurs actions de contrôle aux endroits les plus accidentogènes. Ils permettront aussi aux compagnies d’assurance de fixer leurs taux et primes en fonction des dossiers de conduite.

Le MINTP dans le document susmentionné précise qu’«en effet l’existence d’un système de données fiables est fondamentale à une gestion efficace de la sécurité routière, car sans données exactes sur les accidents il est difficile voire impossible d’établir l’ampleur des problèmes et d’identifier les besoins les plus pressants».