Deux personnes ont trouvé la mort mercredi dernier dans l’après-midi à Wouro Dole, localité camerounaise frontalière avec le Nigeria, après un attentat attribué à la secte islamiste Boko Haram, aappris APA de sources sécuritaires.
L’assaut, qui a également fait de nombreux blessés, a été perpétré par un garçon d’une douzaine d’années muni d’une ceinture d’explosifs alors que son compagnon, qui n’a pas réussi à actionner sa charge, a pris la fuite et était toujours recherché jeudi en mi-journée.
Selon les mêmes sources, un pressentiment d’attaque terroriste parcourait depuis quelques jours la région d’Amchidé qui semble, en quelques semaines, devenue l’une des cibles du mouvement jihadiste.
Cette attaque, note-t-on, intervient au moment où Boko Haram semble avoir perdu de la vigueur dans l’Extrême-Nord camerounais où, voici quelques mois encore, les attentats à lui attribués étaient quasi-quotidiennes.
Les autorités attribuent cet essoufflement relatif aux opérations combinées des armées camerounaise et nigériane de part et d’autre de la frontière, qui bénéficient du soutien de la Force mixte multinationale (FMM) de l’Union africaine.
En début février dernier le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, affirmait que cette coalition avait «infligé de lourdes pertes humaines et matérielles» à la secte au cours d’une opération effectuée du 27 au 28 janvier 2017 en territoire nigérian.