Actualités of Monday, 2 May 2016

Source: Le Jour

Deux morts dans une attaque de coupeurs de route

Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

C’est dans la journée du 24 avril dernier aux environs de 2 hdu matin qu’un groupe armé de 12 personnes selon divers témoignages a attaqué les populations du village Mbalaindé, dans l’arrondissement de Touboro, département du Mayo-Rey.

Au cours de l’incursion les assallants vont abattre un adolescent et un jeune de 23 ans. Le nommé Ernest Belphah, 23 ans a succombé à ses blessures à l’hôpital de district de Touboro. Selon le personnel médical, le jeune homme aurait reçu plus de cinq balles dans le thorax. Un autre jeune, Gamapah Franco lui a reçu une balle à la jambe gauche.

Joint au téléphone par le Jour, les responsables de la compagnie de gendarmerie de Touboro ainsi que les militaires du bataillon d’infanterie motorisé (Bim) stationnés à Touboro ont confirmé l’attaque du village. Selon un officier de la gendarmerie en service à Touboro, cette attaque est l’oeuvre des bandes armées venues de la Centrafrique qui écument les localités frontalière du Cameroun.

Selon cet officier de la gendarmerie, les assaillants étaient habillés en treillis de l’armée. Quelques jours plus tôt, une bande armée s’était attaqué au quartier de la mission catholique de Touboro. C’est grâce aux dogari et aux membres du comité de vigilance de ce quartier que l’attaque a été déjouée.

La bande armée partie du quartier Biriba avait tenté d’enlever deux collégiennes de la classe de 3ème au collège Jean-Paul 2 de Touboro. Les deux filles s’échapperont grâce aux téméraires membres du comité de vigilance mis sur pied par le Lamido de Rey-Bouba dans les différents quartiers et villages du département du Mayo-Rey.

Dimanche dernier, une bande armée a été démantelée par les militaires du Brim dans le village de Nom-Kandi dans l’arrondissement de Ngan-Ha, dans la Vina. Les militaires du Brim stationnés à Ngan-Ha ont saisi plusieurs munitions et armes aux mains des assaillants. Selon le sous-préfet de l’arrondissement de Ngan-Ha que nous avons joint au téléphone, il s’agit d’un vaste réseau de plusieurs membres.

Une information confirmée par le colonel Assoualaye, le commandant du Brim. Selon lui, les populations doivent dénoncer toute personne suspecte à leurs yeux et donner les renseignements en temps réel aux forces de défense qui sont sur le terrain.