Une affaire de détournement de primes commence à faire du bruit au Cameroun.
Les colonels Fosso Moïse, contrôleurs général de l’armée et Eyouma Prothé chargé d’études à l’inspection technique de l’état major de l’armée de terre sont cités. Ils seront entendus par le ministre de la défense Joseph Béti Assomo le 27 mai prochain.
Les soldats camerounais déployés sur différents front dans les régions du nord et d’Extrême-Nord du pays dans le cadre de la lutte contre Boko Haram observent depuis quelques semaines une grève.
En cause, près de deux ans de salaires impayé. Pourtant, le ministère de la défense a alloué des salaires et primes à ces soldats. Ces derniers risquent leurs vies pour défendre l’intégrité nationale. Une enquête ouverte pour clarifier la situation. Il y a de forts soupçons de détournement de salaires et primes des soldats par deux officiers de l’armée.
Il s’agit notamment des colonels Fosso Moïse, contrôleurs général de l’armée et Eyouma Prothé chargé d’études à l’inspection technique de l’état major de l’armée de terre. En réponse à la convocation du ministre délégué à la présidence chargé de la défense Joseph Béti Assomo, les deux officiers de l’armée seront entendus par le Mindef le 27 mai prochain à Yaoundé. Le temps que la fête nationale du 20 mai se déroule.
Il faut rappeler que les problèmes de détournement des salaires et primes des soldats n’est pas nouveau. Des cas similaires ont déjà été décriés au Cameroun. Cela a d’ailleurs été à l’origine de la marche des militaires en 2015. Ils réclamaient 24 mois de primes du temps de l’ancien ministre de la défense Edgar Alain Mebe Ngo’o.