Mamoudou Aprao, commerçant à Douala est le géniteur des fillettes dont la mère est décédée dans l’accident de vendredi.
Elles ont désormais une identité. On sait que la plus jeune, âgée d’environ huit mois s’appelle Ramatou tandis que sa sœur n’est autre que Safiatou, à qui l’on avait fini par donner le doux prénom de « Awa ». Rescapées de l’accident de train qui a vu périr leur mère vendredi dernier, elles ont été recueillies par le ministre des Affaires sociales Pauline Irène Nguéné et placées au Centre d’accueil des enfants en détresse (CAED) de Yaoundé, une structure spécialisée du ministère des Affaires sociales pour leur prise en charge.
Grâce aux images postées sur les réseaux sociaux, comme on a pu l’apprendre hier soir chez nos confrères de la CRTV, leur père, Mamoudou Aprao, commerçant basé à Douala, s’est donc lancé à la recherche de ses deux filles, muni de photos et de leurs actes de naissance. Il a retrouvé ses deux enfants hier. Il reste néanmoins à remplir les différentes formalités administratives qui vont lui permettre de ramener définitivement ses enfants à la maison où elles vont retrouver leurs six autres frères et sœurs.
Autre bonne nouvelle concernant ces enfants, leur pronostic vital n’est en aucun cas engagé. Confirmation en a été donnée hier en fin d’après-midi au Centre d’accueil des enfants en détresse de Yaoundé. La petite Ramatou est arrivée dans cet éta- blissement le 24 octobre.
Elle souffre d’un traumatisme physique aujourd’hui maîtrisé, grâce aux soins assidus de la Fondation Chantal Biya nous a-t-on appris. Toujours selon les officiels du ministère des Affaires sociales, la seconde, arrivée mardi dernier dans cette structure d’accueil, a retrouvé quelques réflexes de socialisation, au contact des 37 enfants qu’abrite le Centre d’accueil des enfants en détresse et sous les soins de l’équipe que dirige Gisèle Metseband.
Cette évolution comportementale, selon les spécialistes de la psychologie de l’enfant rencontrés au sein de cette structure, est de bon augure pour le rétablissement total de celle que l’on avait finalement baptisée « Awa »